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A l’occasion du premier anniversaire des Jeux olympiques, le patron de Paris 2024, Tony Estanguet, a exprimé son mécontentement face à la baisse prévue du budget du sport en France.
Une critique virulente
L’ancien président du comité d’organisation des Jeux de Paris a qualifié cette diminution de budget de « un peu incompréhensible », soulignant que le sport semblait être « sacrifié ». Cette réaction intervient alors que le plan de rigueur prévoit une réduction de près de 18 % des crédits alloués à la jeunesse et au sport.
Un mouvement sportif en détresse
Peu enclin à faire des commentaires politiques, le triple champion olympique de canoë a déclaré qu’il était « très difficile pour nous (le mouvement sportif, ndlr) de voir la manière dont est traité le sport dans ce pays en ce moment ». Il a insisté sur la nécessité de défendre le sport, qui a démontré son importance pour la société.
Des engagements à préserver
« On se bat depuis longtemps pour montrer à quel point le sport est une nécessité dans la société », a-t-il affirmé, tout en espérant que le sport serait préservé malgré les difficultés budgétaires actuelles. Ce plan de rigueur doit être discuté à la rentrée.
Réactions des responsables politiques
Marie Barscaq, la ministre des Sports, a également pris la parole lors de la cérémonie anniversaire des JO au Grand Palais. Elle a déclaré que « le ministère des Sports ferait l’effort comme les autres ministères mais pas plus ». Cette déclaration intervient alors que le budget jeunesse et sport, parmi les plus faibles, est l’un des plus touchés par les coupes budgétaires.
Persistance des réductions budgétaires
Amélie Oudéa-Castéra, ex-ministre des JO et actuelle présidente du comité olympique français (CNOSF), a ajouté : « On va continuer à se battre ». Les crédits destinés au sport ont été réduits de manière continue depuis septembre 2024, peu après la fin des JO de Paris.