Accueil ActualitéHommage à Gisèle Halimi, icône du féminisme et de la justice

Hommage à Gisèle Halimi, icône du féminisme et de la justice

par Sara
France, Tunisie

Le 28 juillet 2020, la France perdait une figure emblématique du féminisme et de la défense des opprimés : Gisèle Halimi. Née en Tunisie en 1927, elle se distingue très tôt par son engagement contre les conventions, rejetant un mariage arrangé pour poursuivre des études de droit et de philosophie à la Sorbonne.

Un parcours de militante

Gisèle Halimi, qualifiée de « féministe instinctive », a été profondément marquée par son expérience d’avortement illégal et la lecture du « Deuxième Sexe » de Simone de Beauvoir. Elle s’inscrit alors au barreau de Tunis, où elle devient avocate et défend les droits des plus vulnérables.

Au cours de sa carrière, elle a soutenu des indépendantistes tunisiens et algériens, ainsi que des victimes de la torture, comme Djamila Boupacha. Cofondatrice de l’association « Choisir la cause des femmes » et signataire du Manifeste des 343, elle a joué un rôle crucial dans la dépénalisation de l’avortement en France et la reconnaissance du viol comme un crime.

Un héritage durable

Gisèle Halimi est devenue une icône pour les générations actuelles, son héritage perdure au-delà de son décès. Elle est célébrée comme une pionnière qui a contribué à faire avancer les droits des femmes et à façonner le paysage juridique français.

En 1974, à la Une de « Sud Ouest »

Reproduction de la Une de « Sud Ouest » du 28 juillet 1974.

La Une de « Sud Ouest » du 28 juillet 1974 témoigne de l’impact de Gisèle Halimi sur la société française et de son rôle central dans le mouvement féministe.

Dans le calendrier

Saint-Samson : né au Pays de Galles en 490, il mourut à Dol-de-Bretagne vers 565 après avoir évangélisé la Cornouailles et une partie de la Bretagne. Les Samson sont réputés pour leur témérité et leur tendresse. Leur couleur est le rouge et leur chiffre porte-bonheur est le 8.

Dicton du jour : « À la Saint-Samson, le temps est bon. »

Ça s’est passé un 28 juillet

  • 1655 : Mort de l’écrivain Cyrano de Bergerac, qui a inspiré Edmond Rostand pour sa pièce éponyme.
  • 1976 : La ville minière de Tangshan, dans le nord de la Chine, est rasée par un tremblement de terre de 7.8 sur l’échelle de Richter.
  • 1999 : Promulgation de la loi sur la Couverture maladie universelle (CMU).
  • 2013 : Plus de 100 millions d’euros de bijoux volés au Carlton de Cannes.

Ils sont nés un 28 juillet

  • Jacqueline Kennedy, ancienne première dame des États-Unis (1929).
  • Vincent Moscato, ex-rugbyman français (1965).
  • Anne-Élisabeth Blateau, actrice française (1976).
  • John David Washington, acteur américain connu pour son rôle dans le film « Tenet » (1984).

Bonne journée ! Et demain, n’oubliez pas de fêter les Marthe.

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