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Antonio Filosa, le nouveau CEO de Stellantis, fait face à des défis de taille alors qu’il s’efforce de redresser la situation du constructeur automobile. Nommé à la tête de l’entreprise il y a deux mois, Filosa a récemment présenté des résultats financiers préoccupants.
Résultats financiers alarmants
Au cours d’une visioconférence tenue le 29 juillet depuis Amsterdam, le nouveau directeur général a annoncé une perte de 2,5 milliards d’euros pour le premier semestre. Les ventes de véhicules ont chuté de 7 %, avec seulement 2,7 millions d’immatriculations, tandis que le chiffre d’affaires a diminué de 13 %, atteignant 74,3 milliards d’euros. La marge opérationnelle, désormais à peine positive à 0,7 %, a fortement diminué par rapport aux 10 % enregistrés au premier semestre 2024.
Une approche stratégique différente
Filosa, qui a pris ses fonctions le 28 mai, cherche à instaurer une nouvelle direction stratégique, contrastant avec les choix de son prédécesseur, Carlos Tavares. Dans ses premiers commentaires, il a affirmé que ses premières semaines en tant que CEO ont renforcé sa conviction que Stellantis peut retrouver son chemin en capitalisant sur ses forces. Il a déclaré : « 2025 s’avère être une année difficile, mais aussi une année d’amélioration progressive. »
Engagement et rémunération
Le contrat de Filosa comprend des éléments notables, tels qu’un usage de l’avion de la société et une protection rapprochée. Sa rémunération pourrait atteindre 23 millions de dollars (environ 19,7 millions d’euros) d’ici 2028, sous réserve d’atteindre les objectifs fixés par le conseil d’administration.
Perspectives d’avenir
Alors que les défis persistent, notamment la nécessité de relancer les ventes et d’améliorer la rentabilité, l’industrie automobile fait face à des transformations profondes. Filosa se retrouve dans une position cruciale pour guider Stellantis à travers ces turbulences.