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Des manifestations ont éclaté au Brésil suite à l’imposition par le président américain Donald Trump de tarifs douaniers de 50 % sur les exportations brésiliennes. Cette décision fait suite à la poursuite de l’ancien président Jair Bolsonaro, un allié de droite de Trump.
Des manifestations à travers le pays
Vendredi, des milliers de Brésiliens se sont rassemblés dans des villes telles que Sao Paulo et Brasilia pour exprimer leur colère face aux nouvelles mesures tarifaires de Trump. Les manifestations ont coïncidé avec le premier jour de la campagne tarifaire du président américain.
Le Brésil est désormais confronté à certains des tarifs les plus élevés des États-Unis, ce qui suscite des inquiétudes quant à l’impact sur l’économie brésilienne.
Contexte des tarifs
Le 9 juillet, Trump a annoncé son intention d’augmenter les taxes d’importation sur les produits brésiliens à 50 % en réponse à des plaintes politiques, notamment la poursuite de Jair Bolsonaro, qui a été président du Brésil de 2019 à 2023.
Bolsonaro est actuellement jugé pour avoir prétendument tenté d’orchestrer un coup d’État contre son successeur, le président Luiz Inacio Lula da Silva. Une enquête de la police fédérale a révélé que Bolsonaro et ses alliés avaient envisagé de diverses manœuvres pour saper les résultats des élections de 2022.
Critiques des actions de Trump
Les critiques accuseraient Trump d’interférer dans le processus judiciaire brésilien. Certains considèrent l’augmentation des tarifs et les sanctions contre Alexandre de Moraes, un juge de la Cour suprême brésilienne, comme une campagne de pression pour forcer les procureurs à abandonner leur affaire contre Bolsonaro.
Dans une lettre datée du 9 juillet, Trump a exprimé son indignation concernant le traitement de Bolsonaro, le qualifiant de « disgrâce internationale ». Il a également dénoncé la censure des voix de droite par la Cour suprême brésilienne.
Les manifestations se poursuivent
Les manifestations à Sao Paulo ont vu des manifestants brûler des effigies représentant Trump et Bolsonaro, tandis que des pancartes critiquaient le président américain. Un slogan marquant des manifestations déclarait : « La souveraineté n’est pas négociable ».
Réaction de la Cour suprême brésilienne
Alexandre de Moraes, le juge impliqué dans les poursuites contre Bolsonaro, a déclaré que les sanctions imposées par Trump n’affecteraient pas ses fonctions. Il a affirmé qu’il continuerait son travail comme auparavant, ignorant les pressions extérieures.