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Dans une ambiance de romance universitaire, _My Oxford Year_ dévoile un récit aux multiples facettes. Netflix associe charme britannique, poésie et choix déchirants dans un film où l’amour se transforme en une leçon de vie poignante.
Une comédie romantique au cœur d’Oxford
Le 1er août, Netflix a lancé _My Oxford Year_, remettant au goût du jour la comédie romantique à l’anglaise, où vieilles pierres et passions jeunes se rencontrent. Sofia Carson, déjà connue pour son rôle dans _Nos cœurs meurtris_ (2022), partage l’écran avec Corey Mylchreest, découvert dans la saga _La chronique des Bridgerton_ et son spin-off, _La Reine Charlotte_. Ensemble, ils incarnent deux personnages en quête de liberté et de sens dans un film qui oscille entre tendresse et tragédie.
Oxford, poésie et maladie
L’intrigue suit Anna De La Vega, une brillante diplômée de Cornell, promise à un poste prestigieux chez Goldman Sachs à New York. Avant de s’engager dans cette vie toute tracée, elle décide de passer un an à Oxford pour étudier la poésie victorienne. En attendant de découvrir l’élégance des vers et les clubs de débat, elle croise le chemin de Jamie Davenport, un jeune professeur de littérature. Leur relation, débutant par l’ironie et l’attirance, évolue rapidement vers une romance.
Cependant, Jamie cache un lourd secret : un cancer génétique incurable, identique à celui qui a emporté son frère. Refusant les traitements pour éviter toute dépendance ou prolongement de souffrance, il oblige Anna à prendre une décision difficile lorsqu’elle découvre la vérité. Elle choisit de rester à Oxford, renonçant à sa carrière et à sa sécurité.
Le rêve comme seul refuge
Leur bonheur est de courte durée. Jamie contracte une pneumonie, conséquence de son immunité affaiblie. À l’hôpital, son père finit par accepter de respecter son choix de renoncer aux traitements. Le film prend alors un tournant, Anna imaginant leur fameux « grand tour » à travers l’Europe, où l’on les voit rire à Venise, marcher le long de la Seine, et plonger dans la mer Égée. Mais cette image de bonheur s’efface rapidement, et Jamie disparaît des plans.
Le film ne montre jamais explicitement la mort de Jamie. Il s’éteint probablement dans la paix, peut-être dans les bras d’Anna. Désormais seule, elle décide de vivre pleinement les rêves qu’ils avaient partagés et parcourt l’Europe avant de revenir à Oxford. Lors de sa nouvelle rentrée, elle entre dans une salle de classe, celle où elle a étudié, et commence à enseigner, déposant un Victoria sponge cake sur le bureau – la signature de Jamie.
L’héritage comme horizon
Le roman de Julia Whelan, sur lequel le film est basé, offre une fin plus douce : Jamie survit grâce à un traitement expérimental, et le couple réalise son voyage ensemble. Le film, quant à lui, choisit la voie de la perte. _« C’est mieux ainsi. C’est plus puissant »_, déclare Corey Mylchreest. Sofia Carson ajoute : _« Nous avons voulu que le film se termine sur une note d’espoir et de lumière »._
À l’instar de _Nos étoiles contraires_, _My Oxford Year_ refuse de présenter la maladie comme une tragédie insurmontable. Le film privilégie l’élan vital à la chute, et la transformation au chagrin.