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Des centaines d’Américains ont manifesté devant les bureaux de grandes institutions médiatiques telles que « NBC » et « Fox News » dans la capitale américaine, Washington, pour dénoncer la couverture jugée partiale en faveur d’Israël, accusé de commettre un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
Lors de cette manifestation organisée mardi, les protestataires ont appelé les médias à faire preuve de rigueur et d’objectivité dans leur traitement du conflit à Gaza. Ils ont brandi des pancartes portant des messages forts : « Les médias mentent… Gaza meurt » et « Arrêtez la complicité des médias dans le génocide ».
Une dénonciation de la complicité médiatique
Hizami Barma, porte-parole de l’organisation ayant initié la manifestation, a déclaré à l’agence Anadolu :
« Depuis 22 mois, Gaza subit une attaque continue qui a fait des dizaines de milliers de victimes, dont de nombreux enfants. Pourtant, beaucoup de médias restent silencieux, évitent d’aborder les faits de manière claire, voire se rendent complices. »
Elle a souligné que les médias biaisés utilisent un langage trompeur qui efface les véritables responsables. Par exemple, ils évoquent « les gens souffrent de la faim » plutôt que « Israël affame la population ». Cette stratégie minimise la gravité des atrocités dans la région et présente le génocide comme une série d’incidents isolés, tout en muselant les voix palestiniennes.
Critiques croissantes envers les grands médias
Depuis le 7 octobre 2023, la polémique grandit autour du parti pris apparent de plusieurs médias majeurs qui reprennent la narration israélienne dans la couverture du conflit. Ces médias justifieraient les actes israéliens contre les civils et tenteraient de minimiser la souffrance palestinienne.
En soutien à une meilleure liberté d’information, plus de 600 journalistes et correspondants de guerre ont signé une pétition en début de mois. Ils exigent un accès immédiat, sans restrictions, de la presse internationale dans la bande de Gaza. Pour eux, la cible des journalistes et les contraintes imposées par Israël représentent la pire censure médiatique des conflits modernes, constituant un précédent dangereux à l’échelle mondiale.
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