Table of Contents
Face à la menace persistante d’incendies de forêt, la Gironde a officiellement élevé son niveau de vigilance à l’orange (niveau 3 sur 5) à compter de ce jeudi minuit, dans le contexte d’une sécheresse accentuée par la canicule prévue ce week-end. Cette décision, prise par les autorités locales, intervient après une analyse approfondie des risques liés à la végétation dense et à des conditions météorologiques extrêmes.
Mesures strictes pour prévenir un nouveau drame
Les mesures de restriction mettent en échec toute activité pouvant favoriser l’émergence d’un incendie. Il est notamment interdit d’utiliser des outils de débroussaillage thermique, comme les chalumeaux, de brûler des déchets verts ou de tirer des feux d’artifice, qu’ils soient privés ou publics, à l’exception de ceux tirés sur l’eau ou depuis la plage en direction du large. Ces interdictions s’appliquent aussi bien en dehors des zones forestières que dans celles à forte vulnérabilité.
Restrictions renforcées dans les espaces exposés
Pour ce qui concerne les espaces sensibles, notamment les massifs forestiers, une zone de restriction supplémentaire a été instaurée. La présence humaine y est interdite entre 14 heures et 22 heures, sauf dérogation, afin d’éviter tout risque d’étincelle. La pratique d’activités sportives, de loisirs ou culturelles est également suspendue durant cette plage horaire. Par ailleurs, l’utilisation de moteurs thermiques et électriques est interdite dans ces zones en journée, de 14h à 22h, pour limiter tout risque d’incendie dû à une source d’ignition.
Appel à la vigilance et à la responsabilité
Les autorités invitent la population à respecter scrupuleusement ces mesures, notant que leur non-respect pourrait compromettre la sécurité des pompiers et la protection du patrimoine naturel. Le préfet Étienne Guyot a souligné que la priorité reste la prévention d’un incendie majeur, comparable à celui de Landiras en 2022, qui avait détruit plus de 12 000 hectares de forêt. Des informations actualisées sont disponibles sur le répondeur de la préfecture et le site de la DFCI.
