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Le krach du 11 septembre a démontré qu’un événement exogène majeur peut redéfinir rapidement le panorama économique et financier. Comment La lettre des placements a-t-elle accompagné ses abonnés dans cette passe d’incertitude et de volatilité accrue ? Récit des heures et des choix qui ont suivi le 11 septembre 2001, vu au prisme d’un journal boursier cherchant à guider ses lecteurs à travers la tempête.
Contexte des krachs et origines de la crise
Les krachs boursiers trouvent généralement leurs causes dans l’exubérance des valorisations ou l’emballement économique. Ils peuvent toutefois découler d’événements extérieurs et traumatisants qui remettent instantanément en cause les perspectives de croissance et de rentabilité. Dans cette logique, le krach du 11 septembre s’inscrit comme un choc exogène majeur, bouleversant d’un seul coup le sentiment de marché et les décisions d’investissement à travers le monde, y compris en France et aux États-Unis.
Les faits du 11 septembre et l’impact sur les marchés
Un mardi après-midi de septembre, la rédaction de La lettre des placements peaufinait le numéro 935 de l’hebdomadaire, devant boucler le travail le mercredi 12 septembre 2001. À 14 h 46 (heure de Paris), le « carnage » était inévitablement au cœur des conversations. Une série d’attaques terroristes frappait les États-Unis, en premier lieu New York. À deux pas de Wall Street, un premier avion de ligne percute la tour Nord du World Trade Center, suivi peu après par l’effondrement de la tour Sud et des bâtiments voisins.
Ce début d’après-midi restera dans les mémoires comme une période d’effroi sans précédent. Le bilan humain, encore incertain au moment des premiers rapports, promettait d’être tragique. Face à l’événement, la rédaction a dû réadapter ses pages et, surtout, garder la tête froide afin d’offrir aux abonnés une conduite à tenir en Bourse, en lien avec ces événements d’ampleur historique.
Réaction éditoriale et conduite à tenir pour les abonnés
Au cœur de la crise, le rédacteur en chef adjoint Joël Freymond signe l’éditorial de la semaine, positionnant La lettre des placements dans une démarche d’accompagnement et de prudence. Face à l’imprévisibilité des jours qui suivent un tel épisode, l’équipe souligne l’importance de distinguer les mouvements à court terme des fondamentaux et d’éviter les conclusions hâtives sur la direction des marchés.
« Nous ne sommes pas devins ! » est une phrase reprise dans le contexte de l’actualité, rappelant que, même en temps de crise, les journalistes financiers doivent privilégier l’information vérifiée, les analyses prudentes et les conseils pratiques destinés à aider les abonnés à traverser une période de forte volatilité.
Leçons pour les investisseurs et lignes directrices
Face à ce type de crise, plusieurs principes ressortent pour guider les lecteurs et les investisseurs :
- Maintenir une approche mesurée et éviter les réactions impulsives face à des pics de panique.
- Mettre à jour rapidement l’évaluation des risques et ajuster les portefeuilles en fonction de l’évolution des fondamentaux plutôt que de la volatilité ponctuelle.
- Diversifier les sources d’information et privilégier des analyses basées sur des données vérifiables et une rupture claire entre faits et opinions.
- Communiquer de manière transparente sur les incertitudes et les scénarios possibles, sans promettre des prévisions impossibles à réaliser.