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La canicule persiste en France : 75 départements étaient placés en vigilance orange aux fortes chaleurs ce jeudi 14 août, selon Météo‑France, et cinq départements supplémentaires doivent être intégrés à l’alerte vendredi 15 août.
Canicule : évolution des vigilances entre le 14 et le 15 août
La deuxième vague de l’été, qui sévit depuis le 8 août, a vu le rouge disparaître de la carte des alertes mais un orange soutenu demeure dominant. Ce jeudi 14 août, 75 départements restent en vigilance orange, le phénomène épargnant globalement le nord‑ouest du pays. La situation s’accentue toutefois vendredi 15 août, où 80 départements seront colorés en orange, notamment le Finistère, la Loire‑Atlantique, le Morbihan et le Maine‑et‑Loire, jusque‑là relativement épargnés.
Zones les plus touchées
Comme les jours précédents, le sud‑ouest et le centre‑est ont été particulièrement affectés par des températures élevées. Les zones de moyenne et haute altitude ne sont pas épargnées : des relevés significatifs ont été enregistrés dans plusieurs localités.
Températures relevées et records locaux
Parmi les records cités, Châteaumeillant (Cher) a atteint 41,7 °C et Nevers (Nièvre) 39,8 °C. En altitude, Saint‑Michel‑de‑Maurienne a enregistré 39,7 °C alors que le village se situe à 698 mètres d’altitude. Ces valeurs illustrent la portée géographique de la vague de chaleur, qui concerne aussi bien les plaines que certains massifs.
Globalement, la vague de chaleur reflue légèrement par rapport aux alertes maximales précédentes : « les derniers départements en alerte maximale ont été expurgés de leur rouge », constate le bilan des vigilances. Néanmoins les températures restent en hausse dans le sud‑ouest, en particulier en Aude, où les cultures déjà touchées par le gigantesque incendie du massif des Corbières subissent de nouvelles difficultés.
Impacts sur les activités et qualité de l’air
Outre les conséquences sur l’agriculture, la canicule affecte la production électrique : la centrale de Golfech (Tarn‑et‑Garonne) a décidé de réduire son activité en raison des fortes chaleurs et du réchauffement de la Garonne.
La pollution à l’ozone émerge également dans les départements les plus exposés, entraînant des mesures locales pour limiter les émissions. En Île‑de‑France, des restrictions temporaires de vitesse ont été mises en place pour réduire l’impact des véhicules sur la qualité de l’air.
- Horaires des restrictions en Île‑de‑France : depuis 5h30 et jusqu’à minuit.
- Vitesses appliquées : 110 km/h sur les autoroutes, 90 km/h sur les voies limitées habituellement à 110 km/h, et 70 km/h sur les voies normalement limitées à 80 ou 90 km/h.
Conséquences immédiates et points de vigilance
Sur le plan sanitaire et environnemental, la persistance de la canicule et la propagation de l’alerte orange à de nouveaux départements imposent une vigilance accrue vis‑à‑vis des populations vulnérables, des cultures et des installations industrielles sensibles à la température et à la qualité de l’eau.
Les préfectures et services locaux adaptent leurs mesures en fonction de l’évolution de la situation météorologique. La hausse des températures dans le sud‑ouest, combinée aux épisodes d’incendie récents, reste un élément de préoccupation pour les autorités et les filières agricoles concernées.