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Des documents confid entiels concernant le sommet Trump-Poutine en Alaska ont été retrouvés dans l’imprimante d’un hôtel d’Anchorage, selon NPR. Les huit pages, dévoilant le déroulement des rencontres, les lieux et les horaires présumés, ainsi que des numéros de téléphone, avaient été oubliés dans le centre de conférence de l’hôtel Captain Cook, près de la base Elmendorf-Richardson. La découverte intervient à quelques heures du rendez-vous attendu entre les deux dirigeants. Dans ces pages, on lit que Donald Trump devait offrir une « statue de bureau de l’aigle à tête blanche américain » à Vladimir Poutine, et que le programme précis des discussions et le déjeuner prévu figuraient aussi dans le document. La porte-parole adjointe de la Maison-Blanche, Anna Kelly, a qualifié ces documents de « menu de déjeuner de plusieurs pages » et a soutenu que laisser ces informations sur une imprimante publique ne constituait pas une faille de sécurité. Cette épisode rappelle que des documents sensibles peuvent se révéler vulnérables même en dehors des canaux officiels, un thème déjà évoqué par NPR lors d’autres fuites ultérieures.
À Anchorage, des documents confidentiels révèlent les préparatifs du sommet Trump-Poutine
Selon NPR, les pages indiquent les lieux précis et les heures des réunions, ainsi que les numéros de téléphone des membres des délégations et la prononciation des noms des participants, dont « M. le Président POO-tihn ». Le document précise aussi le plan de table et explique que Trump serait entouré de six responsables et que Poutine serait assis à côté de son ministre des Affaires étrangères et de son conseiller pour la politique étrangère, selon NPR. Le menu du déjeuner figure aussi dans les pages confiées: salade verte, filet mignon ou filet de flétan et une crème brûlée en dessert; le montage évoque un déjeuner qui aurait été annulé mais qui était organisé « en l’honneur de Son Excellence Vladimir Poutine », selon NPR. Le cadeau évoqué par le programme est bien une « statue de bureau de l’aigle à tête blanche américain ». Le récit précise également que la conférence de presse qui devait suivre le repas n’a pas duré aussi longtemps que prévu: NPR indique qu’elle s’est limitée à une petite dizaine de minutes, au lieu de l’heure initialement annoncée.
Contenu dévoilé: programme, participants et le cadeau envisagé
Le document détaille les noms et les prononciations des participants, y compris une référence particulière à « M. le Président POO-tihn », et décrit le positionnement des intervenants autour de la table lors du déjeuner prévu, selon NPR. On y apprend aussi que le cadeau que Trump devait offrir à Poutine était une « statue de bureau de l’aigle à tête blanche américain ». Le registre du document mentionne le déroulement prévu des échanges et le fait que le déjeuner aurait été annulé, malgré le menu et les plans initiaux. Au chapitre des conditions opérationnelles, le texte indique que la conférence de presse promise n’a duré que quelques minutes, bien au-delà des prévisions initiales. Des détails supplémentaires sur les noms et les positions des participants renforcent l’idée que le document cherchait à tracer un cadre précis pour la rencontre.
Réactions officielles et incertitudes sur la sécurité
La Maison-Blanche a tenté de minimiser l’incident: la porte-parole adjointe, Anna Kelly, a déclaré que les documents ne constituaient pas une faille de sécurité et les a qualifiés de « menu de déjeuner de plusieurs pages ». Selon NPR, cette lecture des faits n’est pas partagée par tous les spécialistes; Jon Michaels, professeur de droit à l’UCLA et spécialiste de sécurité nationale, a estimé que ce type de fuite montre « une négligence et une incompétence de l’administration ». D’autres éléments des échanges, comme la présentation des noms et leur prononciation, figurent dans le même dossier, qui, selon NPR, « ne reflète pas l’ordre du jour officiel » et pourrait alimenter des interrogations sur les protocoles de sécurité autour des confidences diplomatiques. À ce stade, les autorités ne disent pas combien de documents exactement ont été diffusés ni s’ils incluent des informations sensibles supplémentaires, mais la tonalité reste que l’incident est pris au sérieux et qu’il ravive le débat sur les pratiques de sécurité autour des informations sensibles en contexte diplomatique.