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La Russie affirme que les garanties de sécurité pour l’Ukraine ne peuvent être discutées sans elle, et elle dénonce les initiatives européennes visant à influencer Donald Trump sur le conflit. Dans ce contexte, Lavrov a réaffirmé l’importance d’un cadre qui inclurait Moscou dans toute négociation, tandis que les capitales européennes multiplient les contacts à Washington pour peser sur les décisions américaines. À Washington comme à Moscou, les discussions portent sur les garanties de sécurité, les formes de présence et l’éventualité d’un sommet impliquant Zelensky et M. Trump dans les semaines à venir.
À Moscou, Lavrov dénonce les tentatives maladroites des Européens pour influencer Trump
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué que « l’Occident comprend parfaitement que discuter sérieusement de garanties de sécurité sans la Russie est utopique, c’est une voie qui ne mène nulle part », lors d’un échange avec son homologue jordanien à Moscou. Il a ajouté que « Nous ne pouvons accepter que les questions de sécurité collective soient désormais abordées sans la Russie ». Lavrov a aussi dénoncé que « des tentatives assez maladroites » des Européens pour influencer la position du président américain Donald Trump sur le conflit en Ukraine.
La Russie continue de considérer l’expansion de l’Otan comme une menace existentielle, et s’oppose à tout déploiement d’un contingent européen en Ukraine dans le cadre d’un règlement de paix. Elle soutient l’idée que les garanties de sécurité doivent préserver les intérêts de Moscou et des populations russophones en Ukraine.
À Washington, l’offensive européenne et les garanties de sécurité discutées
À Washington, les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky ont accompagné Donald Trump lors d’un sommet autour de la Maison Blanche. Trump a déclaré être prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l’Ukraine dans le cadre d’un accord de paix avec la Russie, tout en excluant la présence de soldats au sol.
Des discussions se tiennent aussi sur la sécurité collective et sur le rôle de l’OTAN. Les chefs d’état-major des armées de l’OTAN se réunissaient en visioconférence pour évoquer les garanties à offrir à Kiev, et certains responsables européens ont évoqué la possibilité d’un sommet avec Volodymyr Zelensky dans les prochaines semaines. Le choix du lieu de rencontre demeure en débat, avec des suggestions comme Genève discutées lors de conversations entre Paris et Washington.
Cette dynamique témoigne d’un calcul complexe entre les alliés: trouver des garanties crédibles pour Kiev tout en évitant une escalade que Moscou pourrait interpréter comme une provocation. Les échanges restent marqués par une recherche d’un compromis qui puisse être accepté par les parties.
Une lecture russe du cadre des garanties et des perspectives de paix
La position russe demeure centrée sur l’exigence d’inclure Moscou dans tout cadre de sécurité et sur la garantie de la sécurité des Russes et des personnes russophones en Ukraine. Moscou rappelle qu’un règlement de paix doit tenir compte de ces garanties pour prévenir de nouvelles violences et toute présence militaire occidentale permanente.