Marine Tondelier, chef des Écologistes, appelle à soutenir le mouvement du 10 septembre tout en rejetant toute récupération politique. Elle affirme avoir plaidé dès juillet pour un soutien large des mobilisations avec les partenaires sociaux. Selon elle, « l’avenir de notre pays se joue dans ces mouvements », mais elle déclare détester « la récupération ». Ses propos interviennent alors que les journées d’été des Écologistes se tiennent à Strasbourg et que la question de la censure du gouvernement Bayrou refait surface.
Soutien au mouvement du 10 septembre et refus de récupération, selon Marine Tondelier
Elle réaffirme son soutien au mouvement du 10 septembre, tout en avertissant qu’il ne doit pas devenir l’outil d’une récupération politique. « Hors de question de tout gâcher en organisant une compétition de nombre de drapeaux ou de mettre les manifestants mal à l’aise parce qu’ils auraient l’impression de marcher dans les pas de tel ou tel candidat à la présidentielle », a-t-elle martelé. « Les Écologistes seront de toutes les initiatives », a-t-elle insisté, appelant à une mobilisation massive et transcendant les clivages.
Selon Libération et l’Agence France-Presse, elle est « Concentrée et déterminée » pour cette rentrée politique qui débute jeudi avec les journées d’été des Écologistes à Strasbourg, et elle plaide pour la censure du gouvernement Bayrou. Elle rappelle que la loi Duplomb a donné lieu à une pétition signée par plus de deux millions de personnes contre une disposition prévoyant la réintroduction d’un pesticide interdit; elle estime que « le gouvernement est allé trop loin dans l’irresponsabilité ». Elle ajoute que « L’écologie à la française promise par Macron était déjà peu convaincante et inopérante. Elle s’est transformée, avec le gouvernement Bayrou, en écocide ».
Elle évoque aussi l’actualité littéraire, annonçant la parution début octobre d’un livre intitulé Demain si tout va bien ! chez Albin Michel, dans la lignée de ses réflexions sur l’écologie et la politique.