La mort du streamer Jean Pormanove, âgé de 46 ans, survient en plein live d’une durée d’environ dix jours sur la plateforme Kick, dans la nuit du 17 au 18 août, à Contes près de Nice. Ses proches et plusieurs sources décrivent les circonstances comme dramatiques, et les réactions se portent sur la violence subie lors de cette diffusion collective. « Ce qu’il a vécu est inacceptable », répètent notamment les membres de sa famille.
À Contes, près de Nice, le décès survient durant un live collectif
Selon les informations réunies, l’homme est décédé après avoir participé à un live sur Kick, entouré d’autres streameurs tels que NarutoVie et Safine, et après une diffusion qui s’est étendue sur plusieurs jours dans le local où étaient tournées les vidéos. Une autopsie a été ordonnée et les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Nice. Sa famille décrit un homme « au grand cœur » et évoque qu’il « s’était trouvé des frères à Nice », une seconde famille selon ses mots.
Une vidéo circulait ces derniers jours montrant Raphaël Graven, allongé et immobile sous une couverture, entouré d’autres hommes. Lorsqu’un des participants, connu sous le pseudonyme NarutoVie, se lève, il tente de réveiller JP avant que le direct ne se coupe précocement. L’ensemble des éléments indique que le contexte du décès est lié à cette diffusion publique et à l’environnement du groupe, qui a suscité une mobilisation médiatique.
Investigation, autopsie et réactions
Le parquet de Nice a indiqué qu’une autopsie est programmée et que l’enquête « recherche des causes de la mort » est ouverte. Les investigations sont confiées à la police judiciaire de Nice, et Damien Martinelli, procureur de Nice, a précisé que « Plusieurs auditions de personnes présentes au moment du décès ont été faites sans qu’à ce stade elles permettent de donner une orientation quant aux causes de celui-ci ».
Selon RTL, tous les co‑streameurs ayant participé à cette diffusion en direct ont été bannis de la plateforme Kick. La causalité exacte demeure à élucider, mais l’affaire a déclenché une vague d’émotion et des réactions publiques et politiques, tandis que les proches et associations réclament transparence et responsabilité.