Home ActualitéPréfet du Val-d’Oise porte plainte contre Aurélien Taché après tweet

Préfet du Val-d’Oise porte plainte contre Aurélien Taché après tweet

by charles
France

Le préfet du Val-d’Oise, Philippe Court, a déposé mardi 19 août une plainte contre le député Aurélien Taché (LFI) pour injure et diffamation, au sujet d’un message publié sur X la veille. Le tweet a été perçu comme une accusation directe contre les forces de l’ordre et a déclenché une réaction ferme de l’administration. Taché assume son propos et affirme que c’est une liberté d’expression qu’il compte défendre, évoquant l’affaire Adama Traoré pour étayer son point de vue. « Non seulement je ne le retirerais pas mais je déplore que le préfet encombre les tribunaux avec cette procédure. » Pour sa défense, il ajoute que « Vous savez que c’est sujet à caution et à discussion, réfute-t-il. Et puis factuellement ce jeune homme est mort. » Le préfet réplique que « Dire de tels mensonges, c’est indécent », et rappelle que 2024 a vu 118 policiers blessés dans l’exercice de leurs fonctions. Le dossier est en cours d’examen et sans pronostic à ce stade.

Philippe Court, préfet du Val-d’Oise, lors d’un échange
Le préfet du Val-d’Oise répond à Aurélien Taché après la plainte.

Au Val-d’Oise, le préfet porte plainte contre Aurélien Taché

La plainte vise des injures et des imputations diffamatoires liées à un message posté sur X concernant les forces de l’ordre et les violences policières, et a été adressée au parquet du Val-d’Oise. Le contexte de sécurité et les mots utilisés alimentent un débat public déjà sensible autour de la manière de parler des actes policiers et des interventions des autorités.

Le texte de Taché mentionné dans les éléments publics inclut des références à des faits tragiques et à des débats sur les responsabilités policières. L’instruction est en cours et aucun élément en faveur d’un dénouement n’a été publié publiquement à ce stade.

Réactions et contexte juridique

Taché affirme que son message reflète une perception des faits et soutient que la liberté d’expression autorise ce type de propos dans un débat public. Il a cité l’affaire Adama Traoré pour appuyer son argument et a refusé de retirer son message. « Non seulement je ne le retirerais pas mais je déplore que le préfet encombre les tribunaux avec cette procédure. »

Du côté administratif, le préfet rappelle le poids des mots lorsque l’on est parlementaire et dénonce une injure potentielle. « Dire de tels mensonges, c’est indécent », a-t-il déclaré, soulignant les limites possibles de la parole publique et les obligations liées au cadre juridique des propos tenus par des élus. L’affaire se situe dans un contexte de débats sur la sécurité et la liberté d’expression, et les avocats des deux parties devront présenter les éléments à charge et à décharge devant les autorités compétentes.

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