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Trump propose l’envoi de troupes américaines en Ukraine pour garantir la sécurité

by Sara
France
Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche
Donald Trump y Volodímir Zelenski caminan durante por la Casa Blanca. Reuters

Projet d’envoi troupes États‑Unis Ukraine et garanties demandées à Kiev

Lors d’une réunion dans la Salle Est de la Maison‑Blanche, Donald Trump a discuté avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et sept dirigeants européens de la possibilité de déployer des forces américaines en Ukraine dans le cadre d’un contingent occidental plus large, rapportent The Wall Street Journal et d’autres médias internationaux.

En échange de ces garanties de sécurité, Kiev devrait s’engager à acheter pour 100 milliards de dollars d’armements « made in » États‑Unis ; selon le Financial Times, ce coût serait pris en charge intégralement par les pays européens, soit environ 92 milliards d’euros (≈ 92 000 000 000 €).

Selon Axios, Trump n’a pas exclu l’idée de « mettre des bottes américaines sur le terrain », mais il a indiqué aux dirigeants européens que ces derniers constitueraient « la première ligne de défense » de l’Ukraine. Le président américain a ensuite confirmé sur sa plateforme Truth Social que les garanties de sécurité « seraient fournies par les différents pays européens, en coordination avec les États‑Unis ».

Entretien téléphonique avec Vladimir Poutine et suite diplomatique en août

La discussion entre Trump et Vladimir Poutine, tenue en marge des pourparlers avec les Européens, a duré environ 40 minutes, selon l’adjoint du Kremlin Yuri Ushakov. Le président américain a décrit cet échange comme une mise en route des préparatifs d’une réunion directe entre Poutine et Zelenski, suivie d’un sommet trilatéral réunissant les deux chefs d’État et lui‑même.

La Maison‑Blanche n’a pas confirmé de lieu ni de date définitifs, mais l’administration espère que la rencontre entre Poutine et Zelenski puisse avoir lieu ce mois d’août.

Accords possibles et conditions russes

Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, a affirmé que Poutine se serait montré disposé à geler la ligne de front, à se retirer de certaines zones du nord de l’Ukraine (comme Kharkiv ou Sumy) et à ralentir son offensives au sud, à la condition que Kiev cède le Donbass, renonce à l’objectif de récupérer la Crimée (annexée en 2014) et abandonne ses ambitions d’adhésion pleine à l’OTAN.

Witkoff a aussi déclaré que la Russie accepterait d’adopter une loi interdisant toute invasion d’autres pays européens. Le Kremlin, pour sa part, a publié un communiqué rejetant « catégoriquement » tout scénario impliquant la présence d’un contingent militaire de pays de l’OTAN en Ukraine.

Position des dirigeants européens et demandes préalables

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a indiqué que les discussions porteraient sur « une proposition italienne pour établir des garanties de sécurité effectives basées sur l’Article 5 du traité de l’OTAN ». Le plan porte sa signature, selon la source.

Avant même la réunion, plusieurs dirigeants européens — dont le président français Emmanuel Macron et le dirigeant allemand Friedrich Merz — ont insisté pour qu’un cessez‑le‑feu soit instauré avant toute négociation. Zelenski a lui‑même réaffirmé sur Fox News que « sería “imposible ceder territorio” a Rusia », position qu’il défend depuis le début de l’invasion à grande échelle.

Points militaires et réactions d’experts

Militairement, les forces russes contrôlent quasiment la totalité de la région de Lougansk, tandis qu’environ 25 % du territoire de Donetsk leur échappe encore, notamment des zones stratégiques autour de Pokrovsk et Kostiantynivka, selon le bilan présenté dans l’article source.

Mark Galeotti, dans The Spectator, souligne que « dado que Kiev inevitable y comprensiblemente temería una renovada agresión rusa, sea cual sea el contenido del acuerdo, se vuelve aún más importante que estas líneas defensivas queden del lado ucraniano del frente ». L’analyste Oleg Iglatov juge, pour sa part, que Poutine pourrait accepter une rencontre mais demandera une préparation soignée des documents.

Enfin, Fiona Hill, ancienne conseillère de la Maison‑Blanche, estime que Trump a « cedido por completo el control de la narrativa » du conflit à Poutine ; le président américain a, selon elle, privilégié l’idée d’un « acuerdo de paz integral » avant même un cessez‑le‑feu, reprenant des propos de Trump : « Podemos trabajar en un acuerdo de paz mientras ellos luchan. Tienen que luchar. Ojalá pudieran parar, me gustaría que pararan, pero estratégicamente eso podría suponer una desventaja para una de las partes ».

Étapes suivantes et incertitudes

Rien n’est encore fixé quant au calendrier ni au lieu de la rencontre entre Poutine et Zelenski. La proposition d’un envoi de troupes — qu’il s’agisse d’une participation directe des États‑Unis ou d’une présence majoritairement européenne — demeure au centre des discussions et suscite le rejet explicite de Moscou.

Les prochains jours devraient préciser si un accord politique autour de garanties de sécurité et d’un cadre de négociation peut être formalisé avant une éventuelle réunion trilatérale.

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source:https://www.elespanol.com/mundo/europa/20250818/trump-plantea-envio-tropas-eeuu-ucrania-garantia-seguridad-cambio-ceda-territorios-rusia/1003743890925_0.html

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