La mort, lundi à Contes (Alpes-Maritimes), du quadragénaire Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou « JP », a soulevé de nombreuses questions sur la responsabilité de ce drame. Outre l’enquête en « recherche des causes de la mort » ouverte par le parquet de Nice, et les critiques – notamment de l’extrême droite – visant l’Arcom (Autorité de régulation du numérique), la plateforme australienne Kick est également montrée du doigt. Gabriel Attal estime, dans un message sur le réseau social X, que ces « réseaux sociaux (sont) devenus les nouveaux jeux du cirque », qui rendent les jeunes « addicts aux discours chocs et aux actes toujours plus violents ». Pour y remédier, il propose d’instaurer « deux dépistages de l’addiction aux écrans, le premier à l’entrée du collège et le second au lycée ».
Gabriel Attal propose des dépistages et un couvre-feu numérique
Parmi les mesures annoncées figure d’instaurer « deux dépistages de l’addiction aux écrans, le premier à l’entrée du collège et le second au lycée » et d’imposer « une interdiction stricte des réseaux sociaux avant 15 ans » et un « couvre-feu numérique pour les 15-18 ans ».
Il est aussi question d’« une limitation forte du temps d’accès aux réseaux » et d’un « passage en noir et blanc des images après 30 minutes d’utilisation consécutives ».
« Moins de couleurs, moins de dopamine, moins d’addictions », affirme Attal, qui souhaite en outre « une taxe sur les plateformes pour financer la recherche sur l’addiction aux écrans et pour la santé mentale ».
Contexte du drame et réactions
La mort de Raphaël Graven, survenue lundi 18 août 2025 à Contes, a ravivé les questions autour de la régulation des contenus et de la sécurité des jeunes en ligne. Le parquet de Nice a ouvert une enquête en « recherche des causes de la mort ». Des critiques – notamment de l’extrême droite – visant l’Arcom ont été évoquées, et la plateforme Kick est aussi pointée du doigt.
Selon les éléments publiés, les autorités examinent le dossier et les dynamiques liées à la diffusion en direct de contenus potentiellement choquants.
Les conclusions de l’autopsie, selon les informations publiées, n’impliqueraient pas de tierce intervention et indiqueraient des causes probables d’origine médicale ou toxicologique.
Les autorités poursuivent l’examen des faits et les propositions de réforme alimentent un débat public sur la protection des jeunes en ligne et la responsabilité des plateformes, sans que les conclusions ne préjugent des mesures à venir.