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Les Bleues du volley féminin ont franchi pour la première fois les huitièmes de finale du Mondial, après des performances en progression en Thaïlande. Sous la direction de l’Espagnol Cesar Hernandez, l’équipe a enchaîné deux victoires pour une défaite et peut encore viser un exploit face à des adversaires réputés plus forts, avec un huitième de finale prévu contre la Chine ou la République dominicaine à Bangkok. En battant la Grèce dans le dernier match du groupe, les Françaises ont confirmé leur montée en puissance et nourrissent l’espoir d’un parcours plus ambitieux dans le tournoi.
Première qualification historique des Bleues au Mondial et place en huitièmes
Pour la première fois de leur histoire, les Bleues se retrouvent en phase à élimination directe. Elles ont obtenu leur place après deux victoires pour une défaite, dont un revers serré au tie-break face au Brésil, vice-champion du monde, alors qu’elles concluaient leur passage en Thaïlande. L’équipe a concrétisé sa progression en battant la Grèce (17-25, 25-21, 28-26, 25-17) et s’assure désormais une place dans le tableau à élimination directe, avec une seconde place potentielle selon le résultat des Brésiliennes contre Porto Rico.
La qualification s’inscrit dans un contexte de reconstruction et de progression pour une sélection longtemps perçue comme une « équipe en construction ». Le Mondial marque aussi la poursuite d’un travail mené sous la conduite de Cesar Hernandez, avec l’objectif affiché d’aller « le plus loin possible », selon les retours de la presse et des joueuses. Les trois participations précédentes au Mondial, la dernière remontant à 1974, s’étaient soldées par un classement décevant, ce qui rend cette qualification historique d’autant plus significative pour le collectif français.
Parcours en Thaïlande et performances récentes
En Thaïlande, les Bleues ont montré des signes de progrès constants, alternant des séquences solides et des périodes plus difficiles, mais sachant réagir dans les moments décisifs. L’équipe, toujours sous les ordres de l’Espagnol Cesar Hernandez, a remporté ses deux premiers matches pour une défaite, et a ensuite confirmé sa montée en puissance en s’emparant des points essentiels contre la Grèce lors du match décisif. Les performances des attaquantes, notamment Iman Ndiaye et Helena Cazaute, ont été déterminantes dans les moments chauds du jeu, même si le chemin reste exigeant face à des adversaires mieux classés.
Dans ce contexte, les encouragements de la libéro Juliette Gelin ont été évoqués par les commentateurs sur place, et la dynamique collective est au cœur des analyses: « C’est maintenant qu’il faut le faire ! » a-t-on entendu dans la salle lors d’un moment clé du match, illustrant l’adrénaline et l’engagement du groupe. Au chapitre des détails, les coéquipières d’Iman Ndiaye ont su prendre l’ascendant dans les échanges cruciaux et, malgré des montées grecques prometteuses, ont su verrouiller le quatrième set pour claquer la porte des phases finales.
Au-delà des chiffres, ce Mondial devient une vitrine pour un effectif qui, selon les observateurs, a gagné en maturité et en constance. La qualification ouvre des perspectives concrètes pour la suite du tournoi, avec un huitième de finale prévu contre la Chine ou la République dominicaine, dimanche à Bangkok, dans un duel qui s’inscrit comme une étape majeure dans la reconstruction de l’équipe de France.
Enjeux et ambitions pour la suite
Le prochain adversaire sera déterminé entre la Chine et la République dominicaine, et les Bleues auront à cœur d’exploiter leur élan pour aller plus loin que jamais dans le Mondial. Le niveau affiché ces derniers jours en Thaïlande a suscité de l’espoir chez les supporters et les spécialistes, qui voient dans cette équipe une potentialité à exploiter dans la durée. Le staff technique insiste sur la continuité du travail et sur la capacité du groupe à maintenir le cap, notamment en défense et dans les transitions offensives.