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Des experts des Nations unies ont affirmé que la destruction délibérée du système de santé à Gaza par l’armée israélienne équivaut à une « épuration médicale ». Ils accusent Israël d’attaquer intentionnellement les personnels de santé, les secouristes et les hôpitaux afin d’éliminer les services médicaux dans l’enclave assiégée.
Les déclarations des rapporteurs onusiens
Les rapporteurs spéciaux Tlaleng Mofokeng, chargée du droit à la santé, et Francesca Albanese, chargée de la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, ont déclaré : « En tant qu’êtres humains et experts de l’ONU, nous ne pouvons pas rester silencieux face aux crimes de guerre commis sous nos yeux à Gaza. »
Ils ont précisé qu’ils sont témoins non seulement d’une « éradication » globale, mais aussi d’une « épuration médicale » contribuant à créer des conditions délibérées visant à détruire le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Pour plus de contexte sur les acteurs et les représentations citées par les rapporteurs, voir les notices liées :
- Israël
- Francesca Albanese
- Le cadre des droits de l’homme dans les territoires palestiniens
Accusations et conséquences
Les experts onusiens estiment que les attaques répétées et ciblées contre le secteur de la santé constituent des violations graves du droit international humanitaire.
Ils ont notamment alerté sur plusieurs faits alarmants :
- Des employés et secouristes ont été ciblés, arrêtés et torturés.
- Le personnel médical souffre de la faim et de la malnutrition, le privant de sa capacité à soigner.
- Les infrastructures hospitalières sont gravement touchées, réduisant l’accès aux soins pour la population civile.
Selon les rapporteurs, la combinaison d’un système d’apartheid, des attaques persistantes et du siège de Gaza épuise les ressources restantes et fragilise définitivement la capacité de soins.
Pour plus d’information sur les concepts évoqués :
- Le système qualifié d’apartheid
- La notion d’épuration ou d’extermination
Données sur les attaques contre la santé
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recensé 735 attaques contre des services de santé à Gaza entre le 7 octobre 2023 et le 11 juin 2025. Ces attaques ont eu des conséquences humaines et matérielles lourdes.
- 917 personnes tuées et 1 411 blessées lors de ces attaques.
- 125 établissements de santé touchés.
- 34 hôpitaux endommagés dans un secteur déjà dévasté.
Les experts onusiens demandent l’arrêt immédiat des attaques ciblées contre le personnel médical et les infrastructures sanitaires, qualifiant ces actions de violations graves du droit international humanitaire.
Appel à la communauté internationale
Les rapporteurs estiment que la communauté internationale a un devoir moral d’intervenir pour mettre fin à ce qui est décrit comme une « tuerie » et permettre au peuple de Gaza de vivre en sécurité sur sa terre.
Ils ont déclaré que les États ont failli à ce devoir et que les Palestiniens coincés dans l’enfer de Gaza paient le prix ultime de cet échec et de cette indifférence.
Pour approfondir la nécessité d’une action collective :
- Rôle et obligations de la communauté internationale
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