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Plus de 126 000 signatures pour la destitution de Macron en France

by Sara
France

Une pétition exigeant la destitution Macron a recueilli plus de 126 000 signatures, reprochant au président Emmanuel Macron un « autoritarisme croissant » et des décisions considérées comme susceptibles d’entraîner la France dans un risque d’escalade militaire, selon le texte publié sur le site de l’Assemblée nationale.

La pétition atteint 126 215 signatures et détaille ses griefs

Manifestation et pétition contre Emmanuel Macron

Publié sur le site de l’Assemblée nationale et déposé par Thibaut Magniez, le texte affichait 126 215 signatures à 20:00 GMT le lundi 1er septembre 2025. La pétition accuse le chef de l’État d’« avoir fait preuve d’un autoritarisme croissant, en méconnaissance des principes démocratiques et du rôle du Parlement, notamment par l’usage abusif de l’article 49.3 pour imposer des réformes majeures, en particulier la réforme des retraites, sans consultation parlementaire, ce qui restreint le débat démocratique ».

Le document critique également des positions récentes du président sur la crise russo‑ukrainienne. Il affirme que « les déclarations et décisions du président Macron à propos de la Russie et de la guerre en Ukraine constituent une escalade dangereuse, annonçant un risque d’implication directe de la France dans un grand conflit ». La pétition mentionne notamment la possibilité évoquée d’élargir le périmètre du dissuasion nucléaire française à l’échelle européenne, ainsi que l’« ouverture à l’envoi de forces européennes en Ukraine », initiative qualifiée par la pétition d’acte pouvant être considéré comme un acte de guerre par la Russie.

Le texte ajoute que l’autorisation accordée à l’Ukraine de frapper des cibles sur le territoire russe avec des missiles français « contrevient au principe de non‑hostilité et expose la France au risque d’être visée directement ». Selon la pétition, ces positions exposent la France à des représailles et augmentent le danger d’un conflit d’ampleur en Europe, révélant selon ses auteurs une « gestion imprudente » de la politique étrangère qui met en péril la sécurité du peuple français ».

Initiatives parlementaires et calendrier à venir

Le 23 septembre 2025 est la date retenue par La France insoumise pour déposer une proposition de résolution visant la destitution du président, a annoncé le leader du groupe, Jean‑Luc Mélenchon. Lors d’une intervention sur France Inter, Mélenchon a déclaré : « Emmanuel Macron doit partir car il est la cause de la crise politique et économique que traverse la France ».

Cette initiative intervient alors que le Premier ministre François Bayrou a indiqué, lundi dernier, qu’il soumettrait la question de la confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre, lors d’une séance extraordinaire consacrée au budget. La convocation de cette séance répond à la situation budgétaire et politique actuelle, marquée par des tensions sur la trajectoire des comptes publics.

Le texte rappelle le parcours antérieur de la motion proposée par La France insoumise. En octobre 2024, la conférence des présidents de l’Assemblée nationale avait rejeté la mise à l’ordre du jour du projet de résolution, ce qui avait signifié la fin de sa procédure à ce stade. Préalablement, le bureau de l’Assemblée avait néanmoins approuvé le texte par 12 voix contre 10.

Contexte des tensions politiques et financières en 2024‑2025

Le Premier ministre François Bayrou avait été chargé de former un gouvernement en décembre 2024, après la chute du précédent exécutif lors d’un vote historique lié à un désaccord budgétaire. L’élaboration du budget 2025 figurait alors parmi les priorités du nouveau gouvernement, formé à l’issue de mois de débats et de pressions des marchés financiers pour maîtriser l’endettement public.

Selon des propos antérieurs du chef du gouvernement, le ratio de la dette publique de la France avait augmenté pour atteindre 114 % du produit intérieur brut, positionnant la France parmi les pays de la zone euro ayant l’un des niveaux d’endettement les plus élevés.

Répercussions procédurales et prochains jalons

Sur le plan procédural, la pétition publiquement accessible sur le site de l’Assemblée nationale ne vaut pas automatiquement mise en œuvre d’une procédure de destitution ; la Constitution prévoit, à l’article 68, la possibilité de destituer le président s’il a manqué à ses devoirs, mais la mise en œuvre politique et parlementaire d’une telle démarche suit des étapes définies et souvent longues.

Les prochaines dates à suivre sont la séance de confiance du gouvernement prévue le 8 septembre 2025 et le dépôt annoncé par La France insoumise d’une proposition de résolution le 23 septembre 2025. Ces jalons détermineront si la mobilisation autour de la pétition se traduira par une procédure parlementaire formelle ou restera un acte symbolique de contestation politique.

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source:https://sarabic.ae/20250901/%D8%B9%D8%B1%D9%8A%D8%B6%D8%A9-%D8%AA%D8%B7%D8%A7%D9%84%D8%A8-%D8%A8%D8%B9%D8%B2%D9%84-%D9%85%D8%A7%D9%83%D8%B1%D9%88%D9%86-%D8%A8%D8%B3%D8%A8%D8%A8-%D8%A7%D8%B3%D8%AA%D8%A8%D8%AF%D8%A7%D8%AF%D9%87-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%AA%D8%B2%D8%A7%D9%8A%D8%AF-%D8%AA%D8%AD%D8%B5%D9%84-%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%A3%D9%83%D8%AB%D8%B1-%D9%85%D9%86-126-%D8%A3%D9%84%D9%81-%D8%AA%D9%88%D9%82%D9%8A%D8%B9-1104397586.html

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