Une attaque au couteau s’est produite ce mercredi après-midi dans le lycée horticole d’Antibes (Alpes-Maritimes). Deux personnes ont été blessées: une enseignante de 53 ans et un élève de 16 ans; leur pronostic vital n’était pas engagé selon la préfecture. Selon Nice-Matin, l’assaillant présumé est âgé de 18 ans et a été décrit comme « Très perturbé et dangereux ». L’individu aurait été interpellé en 2024 et serait le même homme qui préparait une tuerie de masse dans le même lycée, information non confirmée officiellement par le parquet de Grasse. Le récit des faits et le profil du suspect font l’objet de vérifications en cours par les autorités et l’enquête est dirigée par le parquet de Grasse.
À Antibes, le lycée horticole visé par une attaque au couteau
Aux alentours de 14 heures, un individu armé et habillé en tenue militaire est entré dans l’établissement et a poignardé une enseignante de 53 ans et un élève de 16 ans. Le pronostic vital des deux victimes n’était pas engagé selon la préfecture des Alpes-Maritimes.
Selon Nice-Matin, l’assaillant présumé est âgé de 18 ans et a été décrit comme « Très perturbé et dangereux ». L’article précise que le jeune homme, né en 2007, avait été interpellé ce mercredi et qu’il s’agirait de la même personne qui avait été interpellée en 2024 pour un projet de tuerie dans le même lycée. À l’époque, le parquet de Grasse avait évoqué un signalement et avait indiqué que le suspect présentait « un passage à l’acte imminent de nature meurtrière ».
Le suspect et ses antécédents
Selon BFMTV, l’assaillant est l’ancien élève interpellé et écroué en avril 2024 pour un projet de tuerie dans un lycée à Antibes. L’information a été relayée par BFMTV et n’était pas confirmée par le parquet de Grasse à ce stade.
Des éléments décrits à l’époque par Nice Matin montrent que la santé mentale du jeune homme posait question et que l’enquête avait été déclenchée après le signalement d’un pédopsychiatre. Le jeune homme, né en 2007, était décris comme fasciné par les tueurs de masse tels qu’Anders Breivik et le duo Eric Harris et Dylan Klebold; des croix gammées dessinées sur les murs et la présence d’un gilet pare-balles avaient été relevés au domicile. Les proches et les enquêteurs évoquaient des traits « islamophobe », « antisémite » et « raciste » et l’époque l’individu était décrit comme « accessible à une sanction pénale ». L’Indépendant précise qu’il était adorateur du néo-nazi Breivik.
La préfecture et les différentes sources indiquent que l’homme était connu de la justice et qu’il avait été interpelé et placé en garde à vue ou en détention provisoire dans le cadre de ces investigations. L’enquête reste en cours et le parquet de Grasse est chargé du volet judiciaire.