Larry Ellison, cofondateur d’Oracle, est passé du statut d’informaticien autodidacte à l’un des noms les plus influents de la tech mondiale. Fondateur de Software Development Laboratories en 1977, l’entreprise deviendra Oracle après un premier client, la CIA, sur un projet baptisé Oracle. Au fil des décennies, Ellison dirige Oracle jusqu’en 2014 puis reste PDG et CTO, façonnant un empire centré sur les bases de données et le cloud. En 2025, Oracle bénéficie d’un élan nourri par l’essor de l’intelligence artificielle et des partenariats stratégiques qui reconfigurent sa valeur boursière et son rayonnement international.
Qui est Larry Ellison et Oracle: parcours et empire logiciel
Larry Ellison est né en 1944 et a connu un parcours atypique, souvent décrit comme celui d’un « college dropout ». Selon The Guardian, il a développé un réseau influent qui l’a amené à côtoyer Steve Jobs et à rejoindre le conseil d’administration de Tesla en 2018. Après la fondation de Software Development Laboratories, l’entreprise devient Oracle et obtient rapidement la CIA comme premier client pour une base de données baptisée Oracle, marquant le début d’un empire basé sur les logiciels et le cloud. Sous sa direction, Oracle s’est imposé comme l’un des leaders mondiaux des systèmes de gestion de bases de données et des services cloud pour les entreprises, tout en restant profondément lié à l’innovation en IA.
Par ailleurs, Ellison a cultivé un réseau d’investissements et de passions, dont la voile et l’immobilier ultramarins. Il détient notamment une participation majoritaire sur Lanai, l’île hawaïenne, et a financé des projets sportifs et technologiques d’envergure.

Une fortune en plein essor et l’IA au cœur de la stratégie
En 2025, la trajectoire financière d’Ellison et d’Oracle est marquée par un envol spectaculaire. Selon Bloomberg, la fortune personnelle aurait atteint 383 milliards de dollars au 11 septembre 2025; une autre estimation l’évalue autour de 393 milliards, avec des chiffres divergents sur la capitalisation d’Oracle elle‑même. Le bond du cours d’Oracle a mis en lumière l’appétit des marchés pour les solutions cloud et d’inférence IA.
L’action a progressé d’environ 36 à 41 % en une séance, et la capitalisation d’Oracle a frôlé le cap proche des 1 000 milliards de dollars, reflétant les perspectives associées à l’infrastructure IA signée avec OpenAI et Nvidia. Les analystes décrivent Oracle comme « en train de devenir rapidement un acteur fondamental dans le domaine de l’inférence IA », selon Briefing.com.
Au‑delà des chiffres, Ellison demeure lié à des récits et des réseaux qui mêlent technologie et influence: The Guardian rappelle sa proximité avec Steve Jobs et son rôle au conseil de Tesla en 2018, tandis que des reportages évoquent des investissements importants dans des projets comme Twitter. Des éléments identitaires et des affaires de Theranos ont également nourri des reprises médiatiques, dont la série The Dropout qui raconte une arnaque ayant impliqué des investisseurs de la Silicon Valley.

En parallèle, l’homme d’affaires demeure un personnage clé des paysages financiers et médiatiques; ses possessions matérielles, comme le yacht Musashi, illustrent la somme des investissements et des projets qu’il soutient, dans un contexte où l’IA et les données transforment l’économie mondiale. L’histoire d’Ellison rappelle que les figures de l’innovation peuvent devenir des acteurs majeurs des marchés, tout en suscitant un mélange d’admiration et de controverse.