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Sushila Karki nommée Première ministre du Népal

by charles
Népal

Au Népal, Sushila Karki, ancienne cheffe de la Cour suprême, a été nommée Première ministre de transition pour diriger le pays dans un contexte de crise politique et sociale. Des violences anti-gouvernementales ont éclaté en début de semaine, faisant selon les bilans au moins 51 morts dans l’un des textes et 19 morts dans un autre. Cette période critique est la plus meurtrière depuis l’abolition de la monarchie en 2008. La nomination intervient après deux jours de tractations menées par le chef d’état-major de l’armée, le général Ashok Raj Sigdel, avec le président Paudel, et vise à préparer des élections tout en stabilisant les institutions.

Sushila Karki, ancienne cheffe de la Cour suprême
Sushila Karki, ancienne cheffe de la Cour suprême, nommée Première ministre par transition au Népal

Nomination et mandat de transition

Le gouvernement intérimaire a pour tâche principale d’organiser des élections à la Chambre des représentants dans les six mois, a déclaré Dipak Kaphle, secrétaire général de la présidence. Cette promesse est associée à la volonté d’unlarge éventail de partis et de mouvements qui avaient demandé un retour rapide à la démocratie après la dissolution du Parlement. La nomination de Sushila Karki, reconnue pour son indépendance, est survenue après des jours de contacts impliquant le chef d’état-major et le président Paudel. Sudan Gurung, figure de la contestation, a pris part à la cérémonie d’investiture et a félicité la nouvelle Première ministre.

« Nous avons un accord », s’est réjoui un des représentants des manifestants, Nimesh Shrestha.

La cérémonie et les échanges autour de cette transition ont été accompagnés par des messages de la jeunesse, notamment celle du mouvement Hami Nepal, qui a évoqué une étape marquante en publiant « On a réussi » sur son compte Instagram, selon les reportages consultés.

« On a réussi », s’est ainsi réjoui le mouvement de jeunes Hami Nepal, dans un message publié sur son compte Instagram.

Violences et contexte de crise

La crise népalaise est marquée par des violences autour du blocage des réseaux sociaux et des accusations de corruption. Le bilan des violences reste incertain et varie selon les sources: 51 morts dans l’un des articles, 19 morts dans un autre, reflétant des incertitudes sur l’ampleur des dégâts et les arrestations.

Manifestations à Katmandou lors des protestations
Manifestations à Katmandou lors des protestations

Le récit des événements reste partagé entre les témoignages de manifestants et les communiqués officiels. Le président Ramchandra Paudel a pris la parole pour féliciter Sushila Karki et souligner l’importance d’un processus démocratique, puisque la perte de confiance dans les institutions a été l’un des ressorts des violences. « Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu’au pays », a déclaré Paudel à l’issue de l’investiture, selon les comptes rendus télévisés.

« Félicitations ! Je vous souhaite le succès, ainsi qu’au pays », a lancé le président Ramchandra Paudel à Sushila Karki, qui a prêté serment devant les caméras de la télévision nationale.

Le mouvement de contestation demeure présent dans l’espace public, les jeunes ayant évoqué des exigences de réforme institutionnelle et de transparence. Sudan Gurung, l’une des voix de ce mouvement, a salué la nomination et a réaffirmé, lors de l’investiture, l’objectif d’un changement durable dans la gouvernance du pays.

Réactions et prochaines étapes

À l’aube de sa mission, Sushila Karki s’engage à guider une transition crédible et à préparer des élections dans un calendrier serré. Les observateurs et les acteurs civiques restent attentifs à la capacité des institutions à obtenir un consensus et à éviter la répétition de tensions. Le mouvement de la Génération Z et d’autres collectifs civiques disent vouloir suivre les avancées et veiller au respect des processus démocratiques.

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