Home ActualitéAgression d’un policier à Tourcoing : cinq mis en examen

Agression d’un policier à Tourcoing : cinq mis en examen

by charles
France

Dans l’affaire de l’agression d’un policier à Tourcoing, cinq adolescents, dont quatre mineurs et un majeur de 19 ans, ont été mis en examen, selon la procureure de Lille Carole Etienne. La scène, filmée et largement diffusée sur les réseaux sociaux, s’est produite jeudi en fin d’après-midi dans un quartier sensible et a suscité des réactions publiques. Le policier, touché par les coups et victime d’une fracture du nez, a reçu une ITT de 5 jours. Quatre des mis en examen font l’objet de mesures judiciaires variées et deux autres personnes restent recherchées.

Agression d'un policier à Tourcoing lors d'une interpellation
Video diffusée sur les réseaux sociaux lors de l’agression à Tourcoing.

À Tourcoing, cinq adolescents mis en examen dans l’affaire d’agression d’un policier

Les faits se sont produits jeudi vers 18h30 : le policier de la brigade anticriminalité (BAC), intervenant avec deux collègues pour un vol de trottinette lié au harcèlement d’un adolescent, a été pris à partie et roué de coups.

La procureure a précisé que « Deux font l’objet d’une incarcération provisoire, deux sont sous strict contrôle judiciaire comportant notamment, pour l’un, un placement dans une structure à Douai et pour l’autre un éloignement en Loire-Atlantique », réitérant que « Une mesure éducative judiciaire provisoire comportant également des obligations et interdictions » avait été décidée pour le cinquième mis en examen.

La scène et les images ont été largement diffusées, et l’enquête a été ouverte pour « vol aggravé », « violences sur un fonctionnaire de police aggravées par au moins deux circonstances (réunion, arme) » et « enregistrement ou diffusion d’images », phénomène qualifié de « happy slapping ».

Image associée à l'agression d'un policier à Tourcoing
Photographie associée à l’affaire Tourcoing publiée par Le Monde.

Réactions et suites judiciaires

Des réactions politiques se sont multipliées, notamment du côté du gouvernement, après que l’affaire a circulé sur les réseaux. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a plaidé pour le durcissement des lois et le rétablissement des peines minimales.

« Qu’on puisse diffuser ces images, c’est là le second scandale », avait souligné M. Darmanin.

Le policier est décrit comme « plus choqué psychologiquement que physiquement », même s’il souffre d’une fracture du nez et d’une cloison nasale susceptible d’être opérée. Il s’est vu prescrire une ITT de cinq jours, réévaluable.

Deux autres personnes susceptibles d’être impliquées dans le vol de trottinette restent recherchées, selon le parquet de Lille.

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