Plusieurs articles retracent la proposition d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, qui appelle à hisser le drapeau palestinien sur les mairies le 22 septembre. Selon les textes, la date est associée à la reconnaissance prochaine par la France de l’État palestinien et au déplacement d’Emmanuel Macron à New York pour une conférence des Nations unies où il serait censé prendre position sur le sujet. Cette initiative a suscité des réactions contrastées, avec des critiques et des avertissements sur le sens politique d’un tel geste et sur le contexte institutionnel. Elle met aussi en lumière les tensions entre positionnement idéologique et appel à l’apaisement dans le débat public.

Le 22 septembre: cadre et messages d’Olivier Faure
Les textes décrivent Faure appelant à une démarche politique autour de cette date.
“Le 22 septembre, quand la France reconnaîtra enfin l’État palestinien, faisons flotter le drapeau palestinien sur nos mairies’’, a écrit, dimanche 14 septembre, Olivier Faure sur le réseau social X.
“Tant que vous penserez que vous ne pouvez fêter le nouvel an juif et l’an 1 d’un État palestinien, vous ne sèmerez que la haine, le désespoir et la mort’’, lui a ainsi rétorqué Olivier Faure.
Le déplacement prévu d’Emmanuel Macron à New York est évoqué comme contexte: le président coprésidera une conférence des Nations unies et a promis d’annoncer la reconnaissance par la France de l’État palestinien.
Yonathan Arfi, président du Crif, a réagi sur X, appelant à l’apaisement et dénonçant une possible surenchère:
La France a besoin d’apaisement, pas de surenchère démagogique et clientéliste.
Dans le PS, certains élus s’inquiètent également: « Il ne faut pas brouiller notre message », alerte un partisan de la rupture avec Jean-Luc Mélenchon.
Réactions et enjeux politiques au sein du PS et du Crif
Les articles montrent que l’initiative intervient dans un contexte d’instabilité politique et de négociations budgétaires avec Sébastien Lecornu, ce qui peut compliquer le positionnement du PS et son lien avec les différentes courants au sein du parti.
Au-delà des personnalités, la contestation recueillie auprès du Crif et les débats internes au PS illustrent les enjeux de communication autour d’un sujet sensible et des équilibres entre prises de position et recherche d’apaisement dans le dialogue public.