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Le rugby féminin est secoué par une affaire impliquant Axelle Berthoumieu. Lors du quart de finale France-Irlande à Exeter, la troisième ligne originaire de Gages a été accusée d’avoir mordu une adversaire et a été suspendue 12 semaines. Après avoir reconnu les faits et exprimé des regrets sur les réseaux sociaux, elle a fait appel de la sanction, qui a donné lieu à un réexamen par World Rugby et à une réduction ensuite à neuf matches. Son retour sur les terrains, sous ses couleurs bordelaises, était initialement prévu après le 1er mars 2026, à moins que la durée de suspension soit raccourcie par de nouveaux recours.
Suspension initiale de 12 matches et les faits
Selon la commission indépendante de World Rugby réunie lundi, le geste déloyal a bien eu lieu et Berthoumieu a reconnu le geste, exprimant ses regrets et reconnaissant que son geste aurait mérité un carton rouge. « Ce n’est pas l’image que je veux donner ni la joueuse que je veux être. J’accepte la sanction et j’assume. Le rugby est un sport de respect et ce geste n’a rien à faire sur un terrain de rugby. » a-t-elle déclaré.
Dans la foulée, la joueuse formée à Espalion a reconnu les faits sur ses réseaux sociaux et a exprimé ses regrets. Elle assume, mais fait tout de même appel de la durée de la suspension. Le retour sur les terrains de compétition, sous ses nouvelles couleurs bordelaises, était prévu pour le 1er mars 2026, à moins que la durée de suspension ne soit raccourcie par une nouvelle étape du processus.
Réduction de la peine à neuf matches et appel
Ce mardi, la nouvelle peine est tombée : Axelle Berthoumieu sera privée finalement de pelouse pendant neuf rencontres. L’information confirme que la joueuse manquera la fin de la Coupe du Monde de rugby 2025 et ne verra pas la demi‑finale depuis le bord du terrain. Sur les réseaux sociaux, elle a renouvelé ses excuses: « Dimanche lors du match face à l’Irlande, j’ai perdu mon sang-froid. Je sais que ce n’est pas acceptable et je suis consciente que cela met un terme à ma coupe du monde », et elle a ajouté: « Je tiens à présenter mes excuses sincères à Aoife Wafer et à l’équipe d’Irlande, à mes coéquipières et notre staff, à la FFR ainsi qu’à toutes celles et ceux qui nous soutiennent. Ce n’est pas l’image que je veux donner ni la joueuse que je veux être. J’accepte la sanction et j’assume. Le rugby est un sport de respect et ce geste n’a rien à faire sur un terrain de rugby. »
La réduction est accueillie comme une exonération partielle mais laisse la joueuse et l’équipe dans l’attente d’éventuels recours. La situation est suivie de près par les médias, qui rappellent qu’elle avait été citée à comparaître et qu’elle avait aussi signé avec Bordeaux cet été, ce qui encadre son retour et son affectation au sein du club.
Impact sur le Mondial et calendrier
La sanction de neuf matches maintient Berthoumieu à l’écart du reste de la Coupe du Monde 2025 et empêchera sa présence en demi‑finale, sauf éventuel recours ultérieur. Le calendrier des Bleues est donc marqué par cette affaire, qui a fait l’objet de débats publics et de réactions dans l’entourage du rugby français. Le retour sur le terrain est adjoint au contexte du club bordelais qui l’a fait signer cet été; le 1er mars 2026 est évoé comme date indicative, sous réserve d’évolutions juridiques et de décisions éventuelles sur les recours.