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La Reconnaissance Palestine France a été officiellement annoncée par Emmanuel Macron à la tribune des Nations unies, lundi 22 septembre 2025, une annonce accueillie par des applaudissements à l’Assemblée et suivie de réactions contrastées en Israël et auprès des autorités palestiniennes.
Reconnaissance Palestine France : discours de Macron à l’ONU le 22 septembre 2025
Emmanuel Macron a ouvert la conférence annuelle à l’ONU en affirmant, sur un ton solennel, que « Le temps est venu. Le temps est venu de libérer les 48 otages détenus par le Hamas. Le temps est venu d’arrêter la guerre, les bombardements à Gaza. » Le président français a ensuite officialisé la reconnaissance en déclarant : « Je déclare que la France reconnaît aujourd’hui l’État de Palestine. »
Selon le reportage retranscrit, le chef de l’État a « savouré le moment » et a répété ces formules plusieurs fois devant l’Assemblée générale. La déclaration officielle a été accueillie par une grande partie des délégués présents, alors que les représentants d’Israël et des États‑Unis étaient absents de la salle.
En parallèle, le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’était pas présent physiquement aux États‑Unis — il n’avait pas reçu de visa pour entrer sur le territoire américain — et s’est exprimé par visioconférence afin de « donner des gages de paix ». Lors de son intervention, il a déclaré : « Le Hamas n’aura aucun rôle dans le gouvernement. Le Hamas et les autres factions doivent remettre leurs armes à l’autorité palestinienne. Nous voulons un État unifié, sans armes ».
Réactions à Jérusalem et mesures diplomatiques envisagées
En Israël, la décision française a suscité un large mécontentement. La plupart des habitants de Jérusalem interrogés mardi 23 septembre ont critiqué l’annonce d’Emmanuel Macron. L’un d’entre eux a déclaré : « Pour moi, c’est un cadeau fait au terrorisme. C’est une grosse erreur. Mais on s’y attendait ». Une autre personne a lancé : « C’est comme si Macron leur donnait un prix. Il leur fait un cadeau. Il aime les Palestiniens. Il n’a aucun égard pour les Juifs. C’est très grave ».
Le gouvernement israélien pourrait décider de mesures de représailles diplomatiques en réponse à la reconnaissance française. Parmi les options évoquées dans le reportage figurent le renvoi de diplomates français ou la fermeture du consulat de Jérusalem, sans qu’aucune décision officielle n’ait été annoncée dans le contenu fourni.
La reconnaissance proclamée à l’ONU intervient dans un contexte de fortes tensions et d’un débat international sur les moyens de parvenir à un cessez‑les‑feu et à une solution politique. La position de la France, portée par Emmanuel Macron lors de son intervention, met l’accent sur la nécessité d’une paix durable, la libération des otages et la fin des bombardements à Gaza.
Assemblées et engagements : tonalité et portée immédiate
L’annonce de la reconnaissance de l’État de Palestine par la France s’est traduite par des applaudissements dans l’hémicycle de l’Assemblée générale, souligne le reportage. L’absence des délégations israélienne et américaine a été remarquée au moment où Macron a officialisé la décision.
Du côté palestinien, la prise de parole par visioconférence de Mahmoud Abbas a visé à rassurer sur l’objectif d’un État unifié et non armé, en demandant que le Hamas et les autres factions remettent leurs armes à l’autorité palestinienne. Ces déclarations visent à inscrire la reconnaissance dans une logique de paix et de construction institutionnelle, selon le contenu repris dans le reportage.
Les développements diplomatiques attendus après cette décision — actions officielles des gouvernements concernés, réponses des institutions internationales et impacts sur le terrain — n’étaient pas détaillés dans le texte fourni.