Home ActualitéAdrien Guihal transféré en Irak et jugé: étape clé

Adrien Guihal transféré en Irak et jugé: étape clé

by charles
France et Irak

Le djihadiste français Adrien Guihal sera jugé en Irak aux côtés de 46 ressortissants français récemment transférés de Syrie, selon une source proche de l’enquête. Il avait revendiqué au nom du groupe terroriste État islamique l’attentat meurtrier de Nice, le 14 juillet 2016. « Adrien Guihal, alias Abou Oussama al-Faransi, fait toujours l’objet d’une enquête », a précisé cette source s’exprimant sous couvert de l’anonymat. « Les interrogatoires des 47 ressortissants français se poursuivent », a ajouté la source irakienne, qui affirme que leur appartenance au groupe djihadiste « a été prouvée ».

Portrait d’un djihadiste français Adrien Guihal
Adrien Guihal, décrit comme un vétéran du djihad français, transféré en Irak avec d’autres Français.

Adrien Guihal sera jugé en Irak avec 46 Français supplémentaires

Selon les informations publiées, Adrien Guihal sera jugé en Irak aux côtés de 46 ressortissants français transférés de Syrie. Le dossier rappelle que ces personnes sont visées par des enquêtes liées aux crimes commis par l’État islamique en Irak et en Syrie. Guihal, âgé d’environ 40 ans, est décrit comme ayant œuvré au sein des organes médiatiques de l’EI et ayant prêté sa voix à la revendication audio de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016. Le dossier mentionne aussi que c’est par sa voix que l’EI a revendiqué l’assassinat à Magnanville (Yvelines) d’un couple de policiers en juin 2016.

Il avait rejoint la Syrie en 2015 avant d’être capturé en mai 2018 à Raqqa et il a été transféré en Irak en juillet, en compagnie de 46 autres Français visés par des enquêtes pour leur implication présumée dans les crimes attribués à l’EI en Irak.

Contexte et implications pour la justice irakienne et française

Les autorités irakiennes indiquent que les suspects sont jugés selon les procédures locales, dans un contexte où les tribunaux irakiens ont prononcé des centaines de condamnations à mort et de peines de prison à perpétuité pour des personnes reconnues coupables de « terrorisme », y compris des combattants étrangers de l’EI capturés en Syrie et transférés en Irak.

En 2019, 11 ressortissants français avaient été condamnés à mort, et certains se trouvent dans le couloir de la mort. Ce contexte illustre les tensions et les défis de la coopération judiciaire entre Paris et Bagdad pour les affaires liées à l’EI, et souligne les différences entre les systèmes juridiques confrontés à ces crimes transfrontaliers.

Selon la source, les interrogatoires des 47 ressortissants se poursuivent et leur appartenance au groupe djihadiste « a été prouvée ».

You may also like

Leave a Comment