Home ActualitéMontpellier: faux psy condamné à 18 ans pour viols et abus

Montpellier: faux psy condamné à 18 ans pour viols et abus

by charles
France

À Montpellier, un faux psy, gourou d’une secte, a été condamné à 18 ans de réclusion pour viols sur ses adeptes et sur des proches au sein de l’association Athanor. La cour criminelle a reconnu qu’il s’était fait passer pour un psychothérapeute et qu’il avait dirigé une forme de groupe sectaire, imposant des conditions et des contraintes à ses partisans dans le cadre d’une « colocation » où il incitait ses adeptes à avoir des relations sexuelles sous LSD et ecstasy. « Je m’excuse auprès de tout le monde d’avoir été un sombre idiot qui ne voulait jamais avoir tort », a déclaré Jorge C. M. avant que la cour ne délibère. « J’imagine leur avoir toujours laissé le choix », avait-il toutefois ajouté.

Gourou condamné à Montpellier pour viols
Photo associée à l’affaire du faux psy de Montpellier.

À Montpellier, condamnation et faits clés du dossier

La cour a retenu des viols sur quatre adeptes, dont une jeune femme fréquentant la communauté lorsqu’elle avait 22 ou 23 ans, notamment lors d’un « massage tantrique ». Les juges ont aussi retenu le viol d’une ex-compagne et des viols sur deux ex-belles-filles mineures, ainsi que des actes de corruption de mineure sur sa propre fille. La peine de 18 années de réclusion est accompagnée d’une période de sûreté de 12 ans. L’ancien gourou était décrit comme dirigeant incontesté de l’association Athanor, fondée à Montpellier, et l’affaire a été instruite sur fond d’emprise et de contrainte physique ou morale exercée sur les adeptes.

Procédure et cadre judiciaire

Le condamné est en détention provisoire depuis quatre ans et dispose de dix jours pour faire appel, conformément à la procédure suivie devant la cour criminelle de l’Hérault. Cette peine est conforme aux réquisitions prononcées lundi par l’avocat général, Jean-Luc Beck. Cette affaire illustre les risques posés par les groupes sectaires qui exploitent la vulnérabilité et la confiance, et met en évidence les défis rencontrés par la justice pour sanctionner des crimes sexuels au sein de communautés fermées.

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