Table of Contents
La Flottille Gaza, crise humanitaire, tensions Méditerranée se poursuit avec des affrontements verbaux, des approches navales et des évacuations ; la mission humanitaire Global Sumud Flotilla se dit proche des côtes de Gaza et redoute une interception en haute mer.
Flottille Gaza, crise humanitaire, tensions Méditerranée : incidents et position des bateaux
La flottille, composée d’une quarantaine d’embarcations, a signalé plusieurs approches d’engins non identifiés et des manœuvres rapprochées de navires militaires au cours des dernières heures. Des participants indiquent être entrés dans une « zone à haut risque » et se préparent à une éventuelle interception en eaux internationales.
Le député du Parti démocrate Arturo Scotto, embarqué sur la mission, a rapporté : « Una dozzina di barche al momento non identificate si stanno avvicinando alla Flotilla, si trovano a circa 5 miglia da noi ». Il a précisé être « ora arrivati a 75 miglia » (environ 139 km) et plus tard avoir indiqué être à « 90 miglia da Gaza » (environ 167 km). Scotto a encore déclaré : « Saremo intercettati in acque internazionali e verremo probabilmente messi agli arresti – … si tratterebbe di un atto illegale perchè si consuma in acque internazionali. Seguiremo le regole d’ingaggio della Sumud Flotilla che prevedono la resistenza passiva ».
Les organisateurs rapportent que, pendant la nuit, certaines embarcations non identifiées se sont approchées avec les lumières éteintes puis se sont éloignées. D’autres témoins évoquent des manœuvres « agressives » : une navette de tête a dû effectuer une brusque manœuvre pour éviter une collision lorsqu’elle a été entourée par une corvette israélienne, selon la Global Sumud Flotilla.
David Adler, co-coordinateur général de Progressive International et membre de la flottille, a écrit sur X : « Ci stiamo preparando a un attacco così imminente. Conosciamo le procedure. Conosciamo i protocolli. Quando saliranno a bordo delle nostre imbarcazioni, non opporremo resistenza. Siamo pronti ».
L’activiste et ex-maire de Barcelone Ada Colau, à bord, a raconté des épisodes de tension nocturne : « Prima delle quattro del mattino abbiamo avvistato due navi … Poi, quando abbiamo visto che si allontanavano, siamo andati a riposare. Ma, dopo un’ora, c’è stata un’altra allerta, molto più significativa: nel nostro caso si è avvicinato un sottomarino … Ha fatto vari giri attorno a noi e alla fine è andato via ». Elle a ajouté que la flottille se trouvait à environ 1 000 milles — la trajectoire visée pour une arrivée prévue « demain » selon ses déclarations.
- Signalements répétés d’approches d’embarcations non identifiées, parfois sans éclairage.
- Alertes et mise en œuvre de protocoles de sécurité à bord ; caméras de bord mises hors service selon certains participants.
- Evacuations : la Turquie a indiqué avoir évacué vers la terre 11 personnes, dont 3 citoyens turcs, issues des embarcations Global Sumud Flotilla.
Réponses politiques, navales et appels internationaux
Les autorités israéliennes ont prévenu qu’avant que les bateaux n’atteignent les eaux territoriales, des annonces seraient faites via haut-parleurs pour demander le retour vers les ports d’origine ; en cas de refus, la marine arrêterait et transférerait les personnes en Israël, selon un reportage de Channel 12 repris par la presse. Des déclarations faisaient aussi état de la possibilité de confiscation ou d’affouillement de certaines embarcations.
Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a indiqué sur X avoir « discusso del Piano Trump per Gaza » et a déclaré : « La priorità resta evitare l’escalation ». Le président du Conseil espagnol Pedro Sánchez a affirmé au sommet de l’UE : « La Flotilla non rappresenta un pericolo o una minaccia per Israele, quindi spero che Netanyahu ne tenga conto ».
Italie et Grèce ont diffusé une note conjointe appelant les participants à accepter la proposition du Patriarcat latin de Jérusalem pour la remise des aides en sécurité : « Italia e Grecia ribadiscono la necessità di garantire l’accesso umanitario a Gaza e di raggiungere al più presto un cessate il fuoco ». La déclaration fait référence à l’initiative diplomatique du président Trump, selon le texte cité.
Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto, sur X, a répondu aux critiques intérieures en affirmant : « A quei pochi presunti ‘attivisti’ … in caso di pericolo, o di minaccia, i militari italiani saranno pronti a difendervi ».
Le gouvernement espagnol a fortement recommandé aux participants de ne pas franchir la zone d’exclusion imposée par Israël, estimant que cela mettrait leur sécurité en danger ; Madrid a déployé la frégate « Furor » en position opérationnelle pour des opérations de secours si nécessaire, tout en avertissant qu’elle ne franchirait pas la zone de restriction israélienne.
Les gouvernements et responsables européens ont multiplié les appels à la retenue et à la coopération pour éviter une escalade ; en parallèle, la Flottille Gaza, crise humanitaire, tensions Méditerranée continue de revendiquer la légalité et la nécessité humanitaire de sa mission.
Points rapportés dans la matinée et l’après-midi
- Evacuations turques : 11 personnes (dont 3 Turcs) évacuées à terre par la marine turque.
- Alertes d’approche de navires et d’un sous-marin autour de certaines embarcations ; manœuvres jugées dangereuses par les organisateurs.
- Messages publics d’acteurs politiques européens invitant à la prudence et proposant la livraison des aides via ports tiers (Chypre, Ashkelon) ou par l’intermédiaire de la Chiesa.
Les organisateurs déclarent rester déterminés à « ouvrir un corridor humanitaire » vers Gaza et appellent les gouvernements européens à intervenir pour garantir la sécurité des participants. Les tensions en mer restent vives ; la suite des opérations dépendra des décisions navales et diplomatiques des États impliqués.