Sarah Mullally est devenue archevêque de Canterbury, la première femme à occuper ce poste éminent dans l’Église d’Angleterre. Âgée de 63 ans, ancienne infirmière et évêque de Londres, elle succède à Justin Welby, qui avait annoncé sa démission en novembre 2024. La nomination, confirmée par le roi Charles III après un processus de sélection, est perçue comme une étape historique pour l’institution religieuse anglaise. Ce choix s’inscrit dans un contexte de débats internes sur la place des femmes dans le clergé et dans l’Église universelle.
Sarah Mullally nommée archevêque de Canterbury, première femme à diriger l’Église d’Angleterre
La nomination en tant que 106e archevêque de Cantorbéry a été annoncée après un long processus de sélection et a reçu l’aval du roi Charles III. « Je suis profondément honorée d’avoir été appelée à servir en tant que 106e archevêque de Canterbury », a-t-elle déclaré dans une vidéo publiée sur X. The Spectator réagit en qualifiant l’événement de changement majeur: « Cette nomination change tout », et rappelle qu’elle « vient clore définitivement le débat au sujet de la place des femmes » dans le clergé.
Âgée de 63 ans, Mullally exerçait précédemment comme évêque de Londres et est décrite comme une figure venue d’un parcours inattendu pour atteindre le plus haut rang de l’Église anglicane, traduisant une évolution de l’ordination et de l’épiscopat dans une tradition vieille de plusieurs siècles.
Réactions et cadre institutionnel
Cette nomination est interprétée comme un signe d’ouverture au sein de l’Église d’Angleterre et de la Communion anglicane, qui compte des millions de fidèles dans le monde. Le gouvernement britannique a officialisé l’annonce et les analyses soulignent les implications pour les relations avec les courants traditionalistes et pour les dynamiques entre le clergé et l’État. Mullally, qui a déclaré être « profondément honorée », devient la figure spirituelle suprême du Royaume-Uni; sa nomination suscite aussi des débats sur l’avenir du rôle des femmes dans les hautes fonctions ecclésiales.
Avec le départ annoncé de l’actuel archevêque et un processus long de nomination, l’Église d’Angleterre affirme sa direction dans un contexte de débats internes et de pluralité des opinions. Cette étape est présentée comme une avancée majeure pour la place des femmes dans le clergé, tout en s’inscrivant dans la réalité ecclésiale d’une communauté diversifiée et mondialisée.