Selon BFM Business, Nicolas Sarkozy va conserver ses mandats d’administrateur dans des groupes cotés, notamment Accor et Lagardère, même après son incarcération à la Santé. Il participera au conseil d’administration d’Accor deux jours après son arrivée en détention, le jeudi 23 octobre, et le groupe réunira ses administrateurs pour valider les comptes. Son avocat rappelle que « Sa condamnation n’est pas assortie d’une interdiction de gérer ». Pour rappel, la peine prévoit une inéligibilité et une interdiction de tout emploi public pendant cinq ans, mais pas d’interdiction de diriger une entreprise privée. À l’annonce de sa condamnation le 26 septembre, Arnaud Lagardère avait apporté son soutien à l’ex-président de la République. « Justice te sera rendue. Tes amis seront toujours à tes côtés, j’ai l’honneur d’en faire partie », avait écrit le PDG de Lagardère sur son compte Instagram.
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Contexte juridique et mandats en cours
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Le texte de la condamnation prévoit une inéligibilité et une interdiction de tout emploi public pendant cinq ans, mais pas d’interdiction de diriger une entreprise privée. Selon les informations de BFM Business, Nicolas Sarkozy va garder ses mandats d’administrateur dans les entreprises cotées et il votera au conseil d’administration d’Accor deux jours après son incarcération au centre pénitentiaire de la Santé, le 23 octobre. Le groupe hôtelier présentera ses résultats et réunira ses administrateurs pour valider les comptes; le poste de Sarkozy chez Lagardère, administrateur depuis 2020, a été renouvelé en mai 2025 jusqu’en 2028. Il fait aussi partie d’un comité qui s’occupe des questions RSE.
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Arnaud Lagardère avait, à l’annonce de la condamnation le 26 septembre, apporté son soutien à l’ex-président. « Justice te sera rendue. Tes amis seront toujours à tes côtés, j’ai l’honneur d’en faire partie », avait écrit le PDG de Lagardère sur son compte Instagram.
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Réactions et implications pour les entreprises
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Ces mandats restent soumis à l’évolution de sa situation, mais aucune annonce de démission n’a été formulée. Le maintien de Sarkozy dans ces conseils peut être interprété comme un signe de continuité pour deux groupes cotés, où il est actif depuis plusieurs années et où il participe notamment à des discussions sur la gouvernance et les questions RSE.