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Jean Castex est attendu devant les députés pour valider sa nomination à la tête de la SNCF, marquant une étape clé dans la mutation du rail face à la concurrence et à des enjeux d’infrastructures modernes. Ancien Premier ministre et ex-patron de la RATP, il doit détailler sa feuille de route et les axes prioritaires, notamment la grande vitesse et l’intégration des réseaux régionaux. Son parcours, entremêlé de défis industriels et économiques, illustre les enjeux du transport public et de l’aménagement du territoire.
Devant les députés: une feuille de route pour la SNCF
Lors de son audition, Castex doit détailler sa feuille de route, notamment sur la grande vitesse et le renforcement du réseau vieillissant. Il devra aussi rassurer les élus locaux sur les enjeux du transport ferroviaire dans leurs régions, un élément clé d’aménagement du territoire.
Amoureux des trains depuis longtemps, M. Castex avait déjà postulé à la tête de la SNCF en 2019 lorsque le sortant Jean-Pierre Farandou, et nouveau ministre du Travail, lui avait été préféré. La semaine dernière devant les sénateurs, il a répété son intérêt pour les trains de nuit qu’il a tenté de relancer lorsqu’il était à Matignon. Il s’est aussi inquiété de « l’impact très concret du changement climatique sur la perturbation des réseaux » et des investissements massifs à réaliser pour mettre le réseau à niveau face aux inondations ou augmentations des températures qui ont un impact direct sur la circulation des trains.
Parcours et enjeux: de la RATP à la SNCF
À la tête de la RATP, l’ancien Premier ministre a géré l’arrivée de la concurrence sur le réseau francilien de transports en commun. Il a redressé les comptes d’une régie en plein désarroi lors de son arrivée, après la crise sanitaire du Covid et la « grande démission » des chauffeurs de bus ou conducteurs de métro.
Nommé en novembre 2022, il avait été reconduit en octobre 2024 pour un mandat de 5 ans.
Contexte parlementaire et implications régionales
Pour que sa nomination soit validée par le Parlement, il suffit que les membres des commissions des deux chambres (Assemblée et Sénat combinés) soient moins de trois cinquièmes à s’y opposer. Le vote doit avoir lieu dans la foulée de l’audition.