Le débat sur le budget 2026 s’accentue en plein examen parlementaire, après des avertissements du PS et une mise en garde d’Olivier Faure sur BFMTV, le 24 octobre 2025. Le premier secrétaire du PS a menacé une censure du gouvernement si aucune évolution du texte n’était constatée d’ici lundi. Le texte du budget doit être discuté à l’Assemblée nationale, tandis que les socialistes réclament une justice fiscale plus ferme et de nouvelles recettes. Les discussions laissent entrevoir des tensions croissantes entre le PS et le gouvernement, alors que les amendements affluent.
Budget 2026: Olivier Faure menace une censure face à l’absence d’évolution
Sur BFMTV, Olivier Faure a déclaré que « .S’il n’y a pas d’évolution d’ici lundi (…) ce sera terminé (…) pour l’instant, on est très loin du compte »., une phrase reprise comme ultimatum par le PS. Le même jour, Boris Vallaud, chef des députés PS, avait averti les macronistes d’une censure s’ils n’étaient pas « capables de justice fiscale » lors de l’examen de la partie recettes du budget 2026 de l’État, qui doit commencer ce vendredi dans l’hémicycle. Les discussions débutent ce vendredi dans l’hémicycle et, après trois jours de débat en commission des finances, le projet de loi de finances a été rejeté lundi 11 voix pour 37 contre.

Taxe Zucman et justice fiscale: quelle marge de manœuvre pour le gouvernement Lecornu II
Concrètement, le député de Seine-et-Marne exige de nouvelles recettes comprises entre 15 et 20 milliards d’euros, évoquant la mise en place d’une « taxe Zucman » comme « une solution » possible. Selon lui, cette somme est indispensable pour « corriger la copie du gouvernement ».
Le PS poursuit sa ligne et affirme qu’il faut prendre l’argent là où il se trouve, notamment sur les riches et les entreprises, afin de financer le budget. Le texte prévoit aussi que le bloc central et les Républicains veulent remodeler le budget à leur convenance; 1 710 amendements ont déjà été déposés. Après trois jours de débats en commission des finances, le projet a été sèchement rejeté; les discussions se poursuivent dans l’hémicycle, avec les macronistes sous pression pour proposer des concessions dans les 48 premières heures.
