Deux policiers du dépôt du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) ont été placés en garde à vue après que une jeune femme les a accusés de deux viols, dans la nuit du 28 au 29 octobre 2025, selon le parquet de Bobigny. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l’enquête et les investigations sont en cours. Le procureur Éric Mathais a déclaré que la jeune femme était « déférée au parquet de Bobigny pour des faits de soustraction par un parent à ses obligations légales » au moment des faits; la victime serait âgée de 26 ans. Des informations d’une source proche du dossier relayées par l’AFP indiquent que les deux suspects n’étaient pas policiers depuis longtemps et qu’ils sont âgés de 23 et 35 ans.

À Bobigny, deux policiers accusés de viol en garde à vue
Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 28 au 29 octobre 2025 au dépôt du tribunal de Bobigny, selon le parquet. La jeune femme aurait dénoncé deux viols commis par des fonctionnaires du dépôt, et le parquet a indiqué que l’IGPN avait été saisie de l’enquête et que peu d’informations supplémentaires pouvaient être communiquées tant que l’instruction n’était pas achevée. Cette étape judiciaire a été confirmée par les services, qui précisent que les investigations se poursuivent dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour viols par des personnes abusant de l’autorité conférée par leurs fonctions.
Des éléments complémentaires fournis par une source proche du dossier et relayés par l’AFP indiquent que les suspects seraient âgés de 23 et 35 ans et n’auraient pas été policiers depuis longtemps. La victime présumée serait âgée de 26 ans, selon cette même source, qui précise que les autorités restent discrètes sur les détails afin de préserver le déroulement des investigations.
Cadre procédural et suites prévues
L’IGPN et le parquet coordonnent les suites de l’enquête, qui reste en grande partie confidentielle tant que les investigations sont en cours. Aucune accusation supplémentaire ni date de développement de l’instruction n’a été rendue publique, dans le cadre du respect des procédures et de la protection des personnes concernées. Le cas met en lumière les mécanismes de contrôle et de transparence lorsque des agents publics sont impliqués dans des accusations graves.
En l’instant, les autorités insistent sur le fait que les investigations suivies par l’IGPN visent à établir les faits avec rigueur et sans spéculation, et à déterminer les responsabilités éventuelles. La suite judiciaire dépendra des éléments prélevés et des éventuels témoignages qui pourront être recueillis au cours des prochains jours et semaines.
 
			        