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La CGT affirme que la désindustrialisation s’accélère en France, citant 444 plans sociaux recensés depuis juin 2024, dont 325 touchant des sites industriels. «On est aujourd’hui à 444, mais c’est un recensement très partiel. Il nous en manque énormément, c’est juste le petit bout de l’iceberg», a-t-elle déclaré sur RTL. La direction syndicale affirme que ces plans menacent «plus de 300 000 emplois» et décrit la situation comme «une catastrophe sociale» et un «fiasco économique» lié à «la politique de l’offre» selon laquelle «Macron» propose «211 milliards d’aides publiques sans conditions ni contreparties». «Notre industrie plie bagage», a-t-elle ajouté et doit rencontrer ce jeudi le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, pour réclamer un changement de cap économique et industriel.

Chiffres et déclarations de la CGT
Selon les chiffres avancés par la CGT, 444 plans sociaux ont été recensés depuis juin 2024, dont 325 touchant des sites industriels. «On est aujourd’hui à 444, mais c’est un recensement très partiel. Il nous en manque énormément, c’est juste le petit bout de l’iceberg», a précisé Sophie Binet, lors d’une intervention sur RTL. Elle ajoute que ces plans menacent «plus de 300 000 emplois» et décrit la situation comme une «catastrophe sociale» et un «fiasco économique» lié à la «politique d’offre» mise en œuvre par le gouvernement. «Notre industrie plie bagage», a-t-elle ajouté, dénonçant la distribution massive d’aides publiques – 211 milliards d’euros selon elle – «sans conditions ni contreparties».
La direction syndicale a aussi indiqué qu’elle doit rencontrer le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, ce jeudi pour réclamer un changement de cap.

Réactions et implications pour l’emploi
Du côté des chiffres du chômage, l’Insee indique une hausse au troisième trimestre, partiellement expliquée par l’inscription de nouveaux publics à France Travail et par des changements dans les règles de radiation. «Les chiffres sont sans appel. Il faut arrêter d’inventer des histoires pour essayer de les minorer», a réagi Sophie Binet lors d’une intervention à RTL, en insistant sur la gravité de la montée du chômage et des plans sociaux.
Les chiffres et les plans sociaux alimentent les échanges entre la CGT et le gouvernement, qui promettent des mesures susceptibles de conditionner les aides publiques afin d’éviter les licenciements. La CGT appelle à «changer de politique économique et industrielle» et rappelle l’engagement de la centrale à peser sur les décisions publiques pour préserver l’emploi.
Ce que cela implique pour la suite
À l’heure actuelle, Sophie Binet doit rencontrer le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin, pour avancer sur une feuille de route plus contraignante pour les aides aux entreprises et sur l’accompagnement des salariés menacés. La CGT affirme que les chiffres reflètent une tendance lourde et demande des mesures rapides pour préserver l’emploi industriel et éviter de nouvelles fermetures.