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Trinité‑et‑Tobago a placé ses forces armées en alerte maximale et a ordonné le rappel de tous les soldats vers leurs bases, alors que les tensions entre les États‑Unis et le Venezuela voisin s’accentuent dans la région des Caraïbes.
Un message adressé aux membres des forces armées et de la police — consulté par l’AFP — indique que « à partir de maintenant, les forces de défense de Trinité‑et‑Tobago sont en état d’alerte maximale. Tous les personnels doivent se rendre à leurs bases ». La police a en outre annulé toutes les permissions.
Mesures de mobilisation
La consigne impose le retour immédiat des effectifs sur les bases et la suspension des congés pour la police.
Ces mesures visent à renforcer la disponibilité opérationnelle des forces face à toute évolution soudaine de la situation régionale.
- Rappel de tous les soldats vers leurs bases.
- Annulation de toutes les permissions pour la police.
- État d’alerte maximale déclaré par les forces de défense.
Contexte régional et actions américaines
La mobilisation intervient alors que les États‑Unis ont mené des frappes contre des embarcations dans la zone caraïbe, soupçonnées de trafic de drogue.
Depuis le début de septembre, les raids aériens américains dans la région auraient entraîné la mort de 62 personnes selon les bilans relayés par les médias.
- Envoi de huit navires de guerre américains dans les Caraïbes.
- Déploiement d’avions de chasse F‑35 à Porto‑Rico.
- Une porte‑avions de très grande taille est en route vers la région.
Réactions à Port‑of‑Spain
L’annonce de l’état d’alerte a provoqué la panique dans la capitale Port‑of‑Spain : des habitants se sont précipités pour faire des réserves alimentaires et de carburant.
Les autorités nationales ont toutefois appelé au calme et assuré être en contact étroit avec l’ambassade des États‑Unis à Port‑of‑Spain, précisant que, d’après les informations disponibles, il n’y avait pas lieu de s’alarmer.
Déclarations politiques
Le président américain a déclaré ne pas envisager de frappes contre le Venezuela, cherchant à dissiper certaines craintes sur une escalade militaire directe.
Le sénateur Marco Rubio a également réfuté des allégations rapportées par le Miami Herald selon lesquelles des forces américaines se prépareraient à frapper des objectifs au Venezuela. Il a dénoncé un article qu’il juge « trompeur » (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2016/3/10/%D8%B1%D9%88%D8%A8%D9%8A%D9%88-%D8%AC%D9%85%D9%87%D9%88%D8%B1%D9%8A-%D9%8A%D9%86%D8%A7%D9%81%D8%B3-%D8%AA%D8%B1%D8%A7%D9%85%D8%A8-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D8%A7%D9%86%D8%AA%D8%AE%D8%A7%D8%A8%D8%A7%D8%AA).
De son côté, le président vénézuélien Nicolas Maduro accuse Washington d’utiliser la lutte antidrogue comme prétexte pour « imposer un changement de régime » à Caracas et pour prendre le contrôle du pétrole vénézuélien (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2015/4/5/%D9%86%D9%8A%D9%83%D9%88%D9%84%D8%A7%D8%B3-%D9%85%D8%A7%D8%AF%D9%88%D8%B1%D9%88 ; https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2016/5/11/%D9%83%D8%A7%D8%B1%D9%83%D8%A7%D8%B3-%D9%85%D8%AF%D9%8A%D9%86%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%AA%D9%86%D8%B2%D9%87%D8%A7%D8%AA-%D9%88%D8%A7%D9%84%D8%AC%D8%B1%D8%A7%D8%A6%D9%85).
Le président Donald Trump (https://www.aljazeera.net/encyclopedia/2015/8/26/%D8%AF%D9%88%D9%86%D8%A7%D9%84%D8%AF-%D8%AA%D8%B1%D9%85%D8%A8) a, pour sa part, affirmé ne pas envisager des frappes contre le Venezuela.
Points clés à retenir
- Trinité‑et‑Tobago en état d’alerte maximale et rappel de tous les soldats.
- Annulation des congés policiers et renforcement de la disponibilité militaire.
- Frappes américaines contre des embarcations suspectées de trafic de drogue : bilans mortels.
- Déploiement de navires et d’avions américains dans les Caraïbes.
- Tensions diplomatiques croissantes entre Washington et Caracas, avec des accusations réciproques.