Une enquête pour apologie de viol visant l’influenceur masculiniste « Paffman » a été ouverte fin août après un signalement à la justice, selon le parquet de Lille. Dans une vidéo publiée fin août, l’influenceur, qui était suivi par environ 60 000 personnes sur TikTok, avait déclaré avoir outrepassé les 20 refus exprimés par sa partenaire d’avoir une relation sexuelle avec lui. L’enquête est instruite dans le cadre de l’article 40 du code de procédure pénale, qui oblige « tout officier public qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit » à saisir la justice sans délai. Le dossier est suivi par le parquet et des autorités ont signalé de nouvelles informations au sujet du dossier, tandis que le compte de l’influenceur était actif puis marqué comme banni par TikTok.

À Lille, une enquête pour apologie de viol vise Paffman
Selon le parquet de Lille, l’enquête a été ouverte fin août après la transmission d’un article 40 par le doyen de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Lille, renforçant l’instruction autour des propos tenus par l’influenceur sur TikTok. L’affaire s’appuie sur des éléments remontés après une vidéo publiée alors que Paffman comptait environ 60 000 abonnés, et qui évoquait le fait d’avoir dépassé les refus de sa partenaire.
L’instruction est conduite sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose de saisir la justice sans délai dès qu’un crime ou un délit est connu dans l’exercice des fonctions d’un officier public.
Par ailleurs, une nouvelle signalisation a été déposée par la ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, selon des informations confirmées par des sources parlementaires et relayées par l’AFP; le compte TikTok de l’influenceur est resté actif puis a été signalé comme banni.

Réactions et contexte
« Il faut mettre un terme à la culture du viol. La loi a changé, la culture doit changer », a-t-elle écrit sur X, réagissant à l’émission Sept à Huit diffusée dimanche et consacrée à l’étudiant de 22 ans, selon les informations relayées par le parquet et l’AFP.
L’apologie du viol est passible de cinq ans de prison et de 45 000 € d’amende. Les détails des communications officielles varient légèrement d’un article à l’autre, mais l’essentiel — l’ouverture de l’enquête et les implications juridiques — demeure commun.
Dans ce dossier, plusieurs articles des agences d’information et médias français rapportent les mêmes faits: la vigilance des autorités face à des propos sur les réseaux sociaux et l’impératif de répondre à toute connaissance d’un crime ou d’un délit par le système judiciaire.