Nice, dans les Alpes-Maritimes, trois policiers ont été condamnés pour injures racistes lors d’une arrestation d’un jeune Tunisien après qu’un dictaphone ait enregistré des propos jugés dégradants. L’enregistrement montre des insultes et des moqueries pendant le trajet vers le commissariat. Les verdicts varient selon les sources consultées, certains évoquant des peines de prison avec sursis, d’autres des amendes et des frais de justice. Le tribunal a également retenu des violences psychologiques mais pas des violences physiques, selon les certificats médicaux et les témoignages présents dans les documents judiciaires.
À Nice, condamnations pour injures racistes lors d’une arrestation
Selon Le Parisien, les trois policiers condamnés ont été jugés à douze mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer leurs fonctions, tandis que deux autres policiers ont été relaxés. L’audience a entendu les échanges enregistrés, notamment des insultes et des moqueries sous couvert d’autorité. L’avocat de l’un des jeunes a exprimé sa déception, déclarant que le tribunal n’avait pas sanctionné plus durement ces actes. Le tribunal n’a pas retenu les violences physiques, mais les violences psychologiques ont été établies.

Disparités entre les verdicts selon les sources
Les chiffres divergent selon les sources consultées. Selon Le Dauphiné Libéré (via le premier article), les condamnations prévues pour les trois policiers seraient des amendes de 500 euros chacun et un versement solidaire de 1 000 euros de dommages, avec un euro symbolique à la LDH et à la Licra, et 800 euros de frais de justice. En revanche, d’autres dépêches évoquent douze mois de prison avec sursis et six mois d’interdiction d’exercer pour les trois policiers, tandis que deux autres ont été relaxés. Le parallèle des textes montre que, quelle que soit la forme des sanctions, les violences psychologiques ont été retenues et les violences physiques ne l’ont pas été dans les éléments présentés.
À ce stade, l’affaire alimente le débat sur les mécanismes de sanction après un jugement et sur la nécessaire confiance dans les forces de l’ordre.