Le maire de Verdun (Meuse) a pris un arrêté interdisant une messe en hommage à Philippe Pétain et à ses soldats, prévue dans l’église Saint Jean-Baptiste le samedi 15 novembre. Samuel Hazard (divers gauche) a annoncé l’interdiction à l’AFP, après avoir appris le projet via l’Association de défense de la mémoire du maréchal Pétain (ADMP). Dans sa déclaration, il affirme: « Je tiens à vous faire part de mon dégoût et de ma très vive colère. » Il précise aussi: « Je n’accepterai jamais qu’une messe soit célébrée à Verdun en hommage à Pétain, frappé d’indignité nationale en 1945 et donc déchu, entre autres, de son grade militaire. » Il ajoute que « Verdun est la cité de l’universalité. Pétain est l’antithèse de l’humanité ». L’ADMP assure avoir reçu du vicaire apostolique une autorisation écrite d’organiser une messe en hommage au Maréchal Pétain et à ses soldats dans l’église Saint Jean-Baptiste de Verdun, rappelant que ces démarches émanaient de l’autorité ecclésiastique représentée par « l’Archevêque de Metz ». L’ADMP explique avoir détaillé sur son site qu’après de « nombreuses démarches engagées auprès des autorités ecclésiastiques », elle avait obtenu l’autorisation écrite d’organiser une messe en hommage au Maréchal Pétain et à ses soldats, dans l’église Saint Jean-Baptiste de Verdun. Selon le maire de Verdun, « l’organisation veut saisir le tribunal administratif en référé » pour contester l’arrêt. Sollicitée par l’AFP, l’ADMP n’a pas répondu dans l’immédiat.
Verdun: interdiction d’une messe en hommage à Pétain
Le maire affirme avoir agi pour prévenir ce qu’il décrit comme un geste mémoriel controversé dans une ville marquée par l’histoire. Le débat public autour de la mémoire de Pétain et de son héritage national est vif, avec des positions qui varient selon les interlocuteurs.

Réactions et procédures juridiques
Du côté de l’ADMP, on rappelle avoir obtenu du vicaire apostolique une autorisation écrite pour l’organisation d’une messe, assertion qui nourrit le débat public et les tensions entre mémoire et pratique religieuse. Le maire réaffirme que l’association cherche à porter l’affaire devant le tribunal administratif en référé afin d’obtenir l’annulation de l’arrêt municipal. Sollicitée par l’AFP, l’ADMP n’a pas répondu dans l’immédiat.