Le feuilleton judiciaire autour de l’appellation « eau minérale naturelle » des eaux Perrier se poursuit à Nanterre. Le tribunal judiciaire a rendu plusieurs décisions en référé dans ce dossier qui oppose UFC-Que Choisir et Nestlé Waters & Premium Beverages. Si certains articles indiquent une autorisation de poursuivre les ventes sous l’étiquette Perrier, d’autres soulignent des éléments divergents sur le statut des injonctions et sur les conséquences pour les consommateurs. « L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées ‘eaux minérales naturelles’ n’est nullement établie avec l’évidence requise en référé, de sorte qu’aucun dommage imminent n’est démontré », précise Franceinfo, citant le jugement consulté.

Une décision en référé sur l’appellation Perrier
Les décisions en référé ont été suivies d’analyses divergentes dans la couverture médiatique. Selon Franceinfo, le tribunal a déclaré que l’existence d’un risque sanitaire n’était pas établie et que la poursuite des ventes pouvait se poursuivre; dans le même texte, il est indiqué que UFC-Que Choisir a été condamné à verser 5 000 euros au groupe Nestlé. Cette information figure dans le même article qui relaie l’évolution rapide du feuilleton et les arguments des deux camps.
La décision fait écho à d’autres comptes rendus: Le Parisien et d’autres titres évoquent une autorisation de poursuivre la commercialisation sous l’appellation « eau minérale naturelle ». Selon Le Télégramme, il n’y a pas de suspension des ventes, et RTL rappelle que les bouteilles Perrier ne seront pas retirées des rayons malgré les alertes de l’association UFC-Que Choisir. Des analyses complémentaires sur les méthodes de traitement et leur alignement avec les critères d’appellation sont également évoquées dans la presse régionale et nationale.

Disparités et réactions autour des décisions
Les sources divergent sur l’issue et sur les conséquences pour UFC-Que Choisir et pour Nestlé. Selon La Provence, Nestlé peut continuer la commercialisation des eaux Perrier sous l’appellation « eau minérale naturelle ». RTL renforce ce cadre en évoquant des facteurs procéduraux et en rappelant que l’association a dénoncé une « commercialisation trompeuse » et que des poursuites sont en cours à d’autres niveaux. « L’association de consommateurs arguait que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux Perrier avait pour conséquence que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation eau minérale naturelle », rapporte une synthèse des dépêches et des analyses publiques. Nestlé Waters & Premium Beverages a, quant à elle, répété son opposition et indiqué qu’elle « conteste fermement toutes les demandes de l’UFC-Que Choisir ».Dans ce cadre, plusieurs articles insistent sur l’absence d’un danger sanitaire avéré et sur le fait que le dossier peut connaître de nouvelles péripéties juridiques et procédurales.