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Un pivot de Tarbes-Lourdes en Nationale 1 a été condamné pour trafic de cocaïne, avec une peine aménageable sous bracelet électronique. Mike Joseph, 31 ans, a été jugé mardi par le tribunal de Tarbes et a été condamné à une peine qui varie selon les sources: un an de prison ferme et 15 000 € d’amende selon certains récits, ou trois ans de prison dont deux sursis et un ferme selon d’autres. L’affaire, qui concerne Tarbes et Lourdes et des flux de drogue en provenance de Guyane, marque un tournant brutal dans la carrière du joueur et interroge le monde du basket régional.

Condamnation et peine
La condamnation vise Mike Joseph, 31 ans, pivot de Tarbes-Lourdes en Nationale 1. Selon les informations publiées par plusieurs médias, la peine est décrite différemment: certains articles évoquent un an de prison ferme et 15 000 € d’amende, tandis que d’autres rapportent une peine de trois ans de prison, dont deux sursis et un an ferme. Cette divergence illustre la complexité du dossier et les éléments communiqués lors des audiences.
La peine est décrite comme aménageable sous bracelet électronique. L’interdiction de séjour dans les Hautes-Pyrénées pendant trois ans est aussi mentionnée, et les autorités ont précisé que le joueur avait été suspendu par son club immédiatement après son arrestation. Des saisies matérielles importantes ont été signalées: 2 400 € en espèces, 124 g de cocaïne et un couteau présentant des traces de poudre blanche.
Selon Ici Béarn Bigorre et la Dépêche du Midi, l’enquête établirait que Joseph aurait utilisé un joueur et un membre du staff pour blanchir l’argent, avec des virements totalisant plus de 22 000 €. Le procureur avait requis une peine plus lourde, mais le verdict retenu laisse une possibilité d’aménagement de peine.
Parcours et réactions
Mike Joseph avait connu des passages par Kaysersberg, Denain et Lille, et était devenu figure locale à Tarbes-Lourdes. Suspendu par son club dès son arrestation, il a déclaré avoir « une promesse d’embauche, dans une association pour faire de la prévention contre la drogue auprès des jeunes guyanais. »
À la barre, il aurait déclaré «Je me suis tourné vers la facilité» et aurait reconnu les faits, plaidé coupable et expliqué que ses revenus, compris entre 1 500 € et 3 000 € mensuels, avaient motivé son implication dans ce trafic. Son club l’avait suspendu et l’intention de retourner en Guyane pour purger sa peine a été évoquée comme moyen de réinsertion.
Les récits soulignent que l’affaire a mis en lumière le risque de dérive de sportifs professionnels et les mécanismes de blanchiment éventuels, tout en montrant que la justice poursuit son chemin dans ce dossier. Les détails et les chiffres (22 000 € de gains, 2 400 € en liquide, 124 g de cocaïne) restent en partie confirmés par plusieurs sources et vraisemblablement retenus par le tribunal.
Conséquences pour le joueur et le club
Sur le plan sportif, la sanction a entraîné une suspension et une interdiction de séjour dans les Hautes-Pyrénées pendant trois ans, privant le club Tarbes-Lourdes de l’un de ses éléments. L’affaire alimente un débat autour des risques d’influence du trafic de drogue sur le sport amateur et les conséquences pour les clubs régionaux.
Pour l’avenir, l’élan du joueur semble s’orienter vers une réinsertion en Guyane, où il souhaite purger sa peine et peut-être rebondir dans le cadre d’actions de prévention auprès des jeunes. Les récits soulignent que le lecteur retient une fin de carrière probable et qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé dans le paysage sportif.