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La Coupe du monde 2026 s’annonce comme un tournoi riche en surprises pour la zone CONCACAF, avec trois nations qui s’offrent directement une place dans les joutes nord-américaines. Haïti, Curaçao et le Panama ont validé leur billet lors des matches décisifs de fin d’éliminatoires, rejoignant les États-Unis, le Canada et le Mexique, co-organisateurs de la compétition. Ces qualifications interviennent dans un contexte de Mondial élargi à 48 équipes et marquent une étape majeure pour le football caribéen et d’Amérique centrale.
Haïti, Curaçao et Panama se qualifient pour le Mondial 2026
Haïti a pris une option majeure en battant le Nicaragua 2-0 dans le cadre du groupe C, et Curaçao a imposé un match nul 0-0 contre la Jamaïque dans le cadre du groupe B, ce qui lui a suffi pour terminer en tête devant son adversaire du soir. Le Panama a conclu sa campagne par une victoire 3-0 contre le Salvador dans le groupe A, lui permettant d’obtenir sa deuxième qualification après 2018. À l’issue du match, l’entraîneur hispano-danois Thomas Christiansen a déclaré : « Maintenant, personne ne peut nous arrêter. »

Cette qualification confirme la présence d’un Panama expérimenté, déjà présent au Mondial 2018, et elle marque aussi le retour de Haïti après 1974. Les Grenadiers, qui avaient battu le Nicaragua (2-0), préparent désormais le Mondial avec un esprit retrouvé après des années de tensions politiques et sociales dans le pays.
La sélection Curaçao, quant à elle, a terminé en tête de son groupe B après un nul à domicile contre la Jamaïque et se distingue par son profil singulier: une île de 156 000 habitants environ et une diaspora maligne implantée en Europe qui a rendu possible son accès à la phase finale, selon les articles. La presse souligne que Curaçao devient ainsi la plus petite nation à atteindre une Coupe du monde, devant l’Islande et le Cap-Vert, et que la fédération locale a mis en place un plan de professionnalisation et de développement à long terme, notamment sous la houlette de techniciens expérimentés comme Dick Advocaat.

Curaçao devient la plus petite nation à atteindre le Mondial
Selon Curaçao.nu, « Curaçao écrit l’histoire ». L’île, qui compte environ 156 000 habitants selon certaines estimations et environ 150 000 selon d’autres articles, devient la plus petite nation jamais qualifiée pour un Mondial, détrônant l’Islande qui avait participé au Mondial 2018 avec 364 000 habitants. Le récit met aussi en avant le travail de modernisation de la fédération locale et le rôle d’un vivier de joueurs formés à l’étranger, notamment grâce à une diaspora néerlandaise et à l’appui du sélectionneur Dick Advocaat, passé par Feyenoord et la sélection des Pays-Bas.
La presse souligne que Curaçao est devenu autonome en 2010 et a investi dans les académies et les partenariats avec des clubs néerlandais pour construire une structure durable. Un témoin de cette progression est la perspective que Curaçao puisse s’imposer comme une révélation de cette édition du Mondial.

Panama et Haïti, des jalons pour le football caribéen
Le Panama obtient sa deuxième participation à la Coupe du monde, après 2018, en concluant sa campagne avec une victoire 3-0 contre le Salvador dans le groupe A, signe d’une continuité dans un groupe où l’équipe a su asseoir sa régularité. Le sélectionneur Thomas Christiansen a exprimé un optimisme mesuré après le coup de sifflet final : « Maintenant, personne ne peut nous arrêter. » Haïti, pour sa part, a connu une qualification marquante en battant le Nicaragua 2-0 dans le cadre du groupe C et attend la décision des barrages pour les deux derniers billets encore disputés par le Suriname et la Jamaïque, qui joueront en mars un tournoi de barrages intercontinentaux.
Cette réussite survient dans un contexte intérieur difficile pour Haïti, marqué par des violences de gangs qui ont rythmé l’actualité. Les Haïtiens célèbrent néanmoins une renaissance sportive et une promesse de Mondial pour la génération actuelle et les suivantes, après une participation historique en 1974.
Dans l’ensemble, ces qualifications traduisent une dynamique régionale qui profite d’un format 2026 élargi et d’un calendrier qui a laissé aux petites nations plus d’opportunités d’atteindre le plus grand festival du football mondial, tout en posant des questions sur les défis structurels et les programmes de développement à long terme dans les Caraïbes et l’Amérique centrale.