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À partir du 1er janvier, les opérateurs téléphoniques devront masquer automatiquement l’affichage des appels lorsque l’authentification du numéro d’appelant n’est pas garantie. L’Arcep, autorité de régulation des télécommunications, renforce ainsi les outils contre les usurpations et le spoofing. Selon l’institution, près de 18 000 signalements d’usurpation ont été reçus depuis janvier 2025. Cette mesure s’inscrit dans un cadre plus large de vérification de l’authenticité des numéros appelants, en vigueur depuis octobre 2024.
Masquage automatique des appels non authentifiés à partir du 1er janvier
À partir du 1er janvier, les opérateurs devront masquer automatiquement l’affichage d’un numéro lorsque l’authentification de cet appelant n’est pas possible. L’Arcep précise que cette mesure s’applique aussi aux appels émis depuis l’étranger avec un numéro français non authentifié. « Désormais, le ‘numéro masqué’ signifiera ainsi que soit l’appelant a souhaité masquer son numéro d’appelant, soit que le numéro d’appelant n’a pas pu être authentifié pour des raisons techniques », précise l’Arcep.
Dispositif et limites: ce que disent les chiffres
Les autorités rappellent que les appels masqués restent liés au phénomène de spoofing, où des escrocs imitent des numéros réels pour tromper les destinataires. Depuis octobre 2024, les opérateurs doivent s’assurer que les numéros affichés sont authentifiés et, lorsque ce n’est pas possible, couper l’appel ou masquer l’identifiant. Selon l’Arcep, près de 18 000 signalements d’usurpation ont été reçus depuis janvier 2025, montrant que les fraudeurs continuent de contourner les contrôles.
Temporalités et réactions: application et divergences
La communication autour du dispositif montre des divergences temporelles. Certains articles indiquent que le dispositif s’appliquera dès le 1er janvier, tandis qu’un texte évoque une entrée en vigueur début 2026. En parallèle, les opérateurs et les usagers devront s’adapter à une traçabilité renforcée, avec un mécanisme d’authentification du numéro d’appelant (MAN) déjà en place. Par ailleurs, sur les 30 derniers jours, un tiers des signalements reçus par l’Arcep concernaient des spams, messages ou appels malveillants, selon les sources citées.