Home ActualitéAccusations d’emprises illégales sur l’A69 : l’État exige des explications à Atosca

Accusations d’emprises illégales sur l’A69 : l’État exige des explications à Atosca

by Lea
France

Le chantier de l’autoroute A69, entre Castres et Toulouse, est au cœur de critiques concernant des emprises illégales. Les préfets du Tarn et de la Haute-Garonne ont demandé des explications à Atosca après des dépassements signalés dans l’emprise autorisée. Ils exigent une revue complète du tracé et une clarification des responsabilités. L’initiative vise à évaluer les impacts et à vérifier le respect du cadre environnemental.

Selon les services de l’État, des dépassements de l’emprise du chantier, telle que définie dans l’autorisation environnementale, ont été relevés sur certaines zones. À ce stade, les autorités ne peuvent ni confirmer l’ampleur exacte ni les effets sur l’environnement. Cette incertitude nourrit les demandes d’explications précises et de mesures correctives. L’État insiste sur la nécessité de mesurer précisément les écarts et leurs conséquences.

La semaine dernière, le collectif La Voie Est Libre a avancé des chiffres et présenté des images satellites. Il affirme que des zones humides, des haies et des arbres protégés ont été détruits sur dix-sept sites, allant de Castres à Saïx, via Lacroisille. Les opposants ont saisi les services publics, réclamé la suspension immédiate du chantier et annoncé un dépôt de plainte au pénal. Des réactions qui renforcent la pression sur le concessionnaire et les autorités.

De son côté, Atosca a indiqué agir dans le cadre de l’autorisation environnementale et intégrer tous les impacts dans le dispositif ERC (Éviter – Réduire – Comprenser). Elle a reconnu uniquement des adaptations ponctuelles liées au caractère linéaire du tracé et a promis la remise en état systématique des zones concernées. Elle affirme que l’ensemble des zones affectées sera restauré conformément au cahier des charges.

Face à ces versions contradictoires, les préfets ont demandé à Atosca de livrer une revue exhaustive du tracé d’ici le lundi 8 décembre 2025. Cette évaluation vise à confirmer les surfaces concernées et les éventuels impacts ultérieurs.

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