Home ActualitéMort de la gendarme Myriam Sakhri: la justice reporte l’enquête

Mort de la gendarme Myriam Sakhri: la justice reporte l’enquête

by charles
France

La justice a reporté sa décision sur la poursuite de l’enquête relative au décès de la gendarme Myriam Sakhri, survenue à Lyon en 2011. Le dossier est au cœur d’allégations de partialité et d’un contrôle interne contesté. Sa famille a dénoncé des manquements dans l’enquête et a porté plainte après avoir identifié des tensions au sein de la gendarmerie.

Photo de la gendarme Myriam Sakhri à Lyon
Image liée à l’affaire Myriam Sakhri

À Lyon, la justice reporte la poursuite de l’enquête

La mesure porte sur la poursuite de l’enquête et a été rendue publique malgré les conclusions attendues dans le cadre de l’enquête interne et des vérifications effectuées par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Affectée au Centre d’opérations et de renseignements de la gendarmerie (Corg) du Rhône, Myriam Sakhri avait signalé des faits de harcèlement et de racisme, et une enquête interne avait été ouverte dont les conclusions restent à être communiquées. À sa mort, un mot retrouvé à ses côtés, écrit de sa main – « Merci à G. le connard ! » – désignait le colonel qui commandait à l’époque la gendarmerie du Rhône. L’affaire avait été rapidement classée, mais sa famille a dénoncé la partialité des investigations et a porté plainte.

Des informations publiques montrent que la décision s’inscrit dans un contexte où les mécanismes de supervision interne et les éléments examinés par l’IGGN jouent un rôle central, sans que les conclusions soient dévoilées à ce stade. La vie professionnelle de Myriam Sakhri et son rôle au sein du Centre d’opérations et de renseignements du Rhône illustrent les enjeux entourant les procédures internes et les voies de recours ouvertes à la famille.

Des inquiétudes familiales et les enjeux du contrôle interne

La famille soutient depuis l’origine que les investigations manquent d’impartialité et que le cadre du contrôle interne n’a pas répondu à leurs interrogations. Le contexte rappelle l’existence d’une enquête interne et d’un mécanisme de supervision interne, dont les conclusions sont attendues et qui alimentent les débats publics sur les pratiques de la gendarmerie. Le récit public cherche à comprendre comment les procédures internes peuvent corriger les biais perçus sans préjuger des résultats futurs.

Face à ces éléments, les observateurs attendent des précisions sur les prochaines étapes et sur la manière dont l’IGGN et les autorités compétentes traiteront les préoccupations soulevées. Le dossier demeure sous surveillance médiatique et juridique, en l’absence de divulgation sur d’éventuelles mesures correctrices.

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