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Syrie: un an après Bachar al-Assad, défis et reconstruction

by charles
Syrie

Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie demeure en convalescence et confrontée à des défis majeurs. Treize années de guerre ont laissé le pays fragmenté et une économie meurtrie. Le coût de la reconstruction est estimé à 185 milliards d’euros, selon la Banque mondiale. Ahmad al-Chareh, présenté comme l’homme fort de Damas, tente une transition délicate tandis que des millions de Syriens restent en exil et que les minorités restent au cœur des enjeux pour l’avenir du pays.

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À Damas, un an après le basculement

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Ahmad al-Chareh a créé la surprise en chassant le régime et en tentant une réinsertion sur la scène internationale, malgré son passé décrit comme celui d’un ancien djihadiste. Le dirigeant syrien jouit du soutien de Washington et a été invité à Washington sur les conseils du prince Mohammed ben Salmane; il a été le premier président syrien reçu à la Maison Blanche, une étape perçue par ses partisans comme un signe de consensus international autour de la transition.

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Le président américain a déclaré approuver la transition en cours, même si le pays demeure confronté à des incertitudes et à des défis structurels.

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« Quelles garanties pour les minorités ? »

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Selon Jean-Loup Samaan, expert associé à l’Institut Montaigne, de nombreuses questions sur al-Chareh et son exercice du pouvoir restent en suspens.

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« Quelles garanties pour la protection des minorités, notamment les druzes, les chrétiens et les alaouites ? »

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Le spécialiste estime que le soutien au dirigeant syrien sert avant tout les intérêts occidentaux dans leur lutte contre Daech et l’influence iranienne dans la région.

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\nSyrie: défis et reconstruction un an après Bachar al-Assad\n
Source photo : images de presse locales sur la Syrie après le basculement
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Réfugiés, retour et reconstruction

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En un an, plus d’un million de Syriens réfugiés à l’étranger sont rentrés chez eux, mais 4,5 millions restent en exil, principalement en Turquie. Ceux qui sont revenus retrouvent des villages détruits et une économie marquée par une pauvreté persistance.

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Le coût de la reconstruction de la Syrie est estimé à 185 milliards d’euros par la Banque mondiale, et sa réalisation dépendra des investissements des pays du Golfe, selon les analyses d’experts comme Jean-Loup Samaan.

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« Elle n’est possible qu’avec les investissements des pays du Golfe », souligne Jean-Loup Samaan.

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Garanties pour les minorités et regards internationaux

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Des questions persistent sur les garanties de protection des minorités, notamment les druzes, les chrétiens et les alaouites, dans le cadre de la transition syrienne.

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Selon Jean-Loup Samaan, le soutien occidental est principalement motivé par des objectifs communs dans la lutte contre Daech et contre l’influence iranienne dans la région.

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