Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), les bénéfices nets cumulés des compagnies en 2025 devraient atteindre 39,5 milliards de dollars, soit environ 36,4 milliards d’euros, et la fréquentation aérienne pourrait atteindre 5,2 milliards de passagers, un nouveau record. L’IATA évoque une « résilience » du secteur face à des « vents contraires ». Pour 2026, l’IATA prévoit « une stabilisation de la rentabilité ». Le seuil symbolique des 5 milliards de passagers devrait être franchi l’année prochaine; le record d’avant la pandémie s’élevait à 4,54 milliards en 2019 et a été battu en 2024 à 4,77 milliards.

Économie de l’aviation: bénéfices 2025 en hausse et cap sur les 5 milliards de passagers
Les bénéfices nets cumulés pour 2025 atteignent 39,5 milliards de dollars, soit environ 36,4 milliards d’euros, et une progression est attendue grâce à une meilleure performance du fret aérien et à une reprise du trafic passagers. Le chiffre se compare à 36 milliards de dollars prévus en juin, et le trafic prévu de 5,2 milliards de voyages par avion marquerait un nouveau record, selon l’IATA. Le coût des voyages et la demande restent dynamiques malgré les tensions commerciales.
Selon Willie Walsh, le directeur général de l’IATA, l’amélioration provient d’une meilleure performance que prévu des activités de fret aérien, malgré les guerres commerciales tous azimuts déclenchées en avril par le président américain Donald Trump. L’organisation précise que ce contexte a été conjugué à une reprise du trafic et à une résilience du secteur évoquée déjà dans le communiqué.
Le cap des 5 milliards de passagers devrait être franchi l’année prochaine; le record d’avant la pandémie, 4,54 milliards en 2019, avait été battu en 2024 à 4,77 milliards.

Stabilité de la rentabilité en 2026 et enjeux logistiques
Pour 2026, l’IATA prévoit des bénéfices totaux d’environ 41 milliards de dollars, soit environ 37,7 milliards d’euros, tout en soulignant « une stabilisation de la rentabilité » des compagnies, sur fond de problèmes persistants de disponibilité des avions.
La dynamique du fret et les limites de la disponibilité des avions demeurent des facteurs clefs; l’organisation rappelle que ces contraintes opérationnelles peuvent influencer les résultats et les perspectives du secteur pour les années à venir.