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Dimanche soir, Bondi Beach, à Sydney, a été le théâtre d’une attaque antisémite qui a fait 15 morts et plus de 40 blessés, selon les autorités australiennes. Les forces de l’ordre ont identifié deux tireurs: Sajid Akram, 50 ans, et son fils Naveed Akram, 24 ans, l’un décédé et l’autre hospitalisé dans un état critique. Les enquêteurs étudient des armes à longue portée et des indices évoquant une possible allégeance à l’État islamique; plusieurs détails restent à confirmer alors que l’enquête se poursuit.

À Bondi Beach, dimanche soir, l’attaque antisémite a fait 15 morts et plus de 40 blessés
La fusillade s’est déroulée sur Bondi Beach, au cœur d’une célébration de Hanoukka. Selon la police de Nouvelle-Galles du Sud, des armes à longue portée ont été utilisées et l’assaut a duré plusieurs minutes.
« Cette attaque visait la communauté juive de Sydney le premier jour de Hanoukka », a déclaré le Premier ministre de l’État Chris Minns. Les autorités ont indiqué que des engins explosifs rudimentaires ont été saisis lors des perquisitions liées au dossier.

Les suspects Sajid et Naveed Akram: profil et progression de l’enquête
Sajid Akram, 50 ans, était titulaire d’un permis pour six armes à feu et selon la police, toutes ces armes ont été utilisées dimanche. Son fils, Naveed Akram, 24 ans, était sans emploi et hospitalisé après avoir été blessé lors de l’attaque.
Des analystes évoquent des liens présumés avec l’organisation État islamique (EI). ABC News a signalé la présence de deux drapeaux de l’EI dans le véhicule des tireurs, et l’ASIO aurait examiné le profil de Naveed en 2019 après un projet d’attentat déjoué; toutefois, les autorités n’ont pas conclu qu’il représentait une menace persistante.
Pour les proches, les témoignages divergent sur le cas Naveed; Verena Akram a déclaré que le fils n’était « pas une menace connue » et qu’il menait une vie relativement calme, tandis que l’enquête se poursuit pour préciser le parcours et les éventuels soutiens des tireurs.
Réactions en Australie et perspective de durcissement de la législation sur les armes
Le Premier ministre Anthony Albanese a déclaré être prêt à prendre toutes les mesures nécessaires, notamment à durcir les lois sur les armes. Il a indiqué que le Conseil national pourrait être saisi pour examiner un durcissement de la législation, notamment sur le nombre d’armes autorisées par personne et sur le registre national des armes à feu.
Le contexte rappelle les réformes de 1996 après le massacre de Port Arthur, qui ont donné lieu à une réduction significative des armes détenues et à une baisse des homicides et suicides liés aux armes, selon des études universitaires. Le National Firearms Agreement a été affiché comme modèle pour les réformes futures et pourrait être recalibré face à l’attaque actuelle, selon les sources.
Des experts notent que des actes similaires restent rares en Australie, mais que la pression politique et médiatique pousse à une action rapide pour prévenir de futures attaques.