Deux semaines après l’altercation survenue place Max-Rouquette entre Marie Massart et Coralie Mantion, Me Luc Abratkiewicz complète la plainte déposée au nom de Massart contre Mantion. L’avocat s’appuie sur plusieurs éléments matériels, dont des vidéos, et sur des témoignages recueillis auprès de témoins présents. Le dossier est reformulé afin d’intégrer de nouvelles qualifications pénales liées à ces faits.

Une des séquences filmées, présentée comme élément probant, figure au dossier. Après analyse des pièces, des vidéos et des témoignages, l’avocat précise que des qualifications pénales supplémentaires s’imposent et que le dépôt a été effectué directement auprès du procureur de la République.
Me Abratkiewicz pointe l’existence de trois vidéos couvrant le début et la fin de la scène, ainsi que d’une quinzaine de témoignages. Ces éléments, selon lui, contredisent la version selon laquelle Mantion aurait été agressée. « On voit Marie Massart demander simplement de se calmer. Elle ne se dirige pas vers son interlocutrice; elle subit l’agression », affirme l’avocat, décrivant une scène qu’il juge « surréaliste ».
Au cœur du différend se trouve la revendication d’un vélo-cargo émise à l’issue d’une réunion publique. Me Abratkiewicz parle d’une « voie de fait » plutôt que d’une démarche légale, estimant que la propriété du bien n’a jamais été établie juridiquement. « Lorsqu’on réclame un bien, on engage une procédure. Sinon, cela peut relever du vol », affirme-t-il.
La plainte vise plusieurs qualifications : vol, violences avec circonstances aggravantes, car Marie Massart est décrite comme ayant récemment été opérée, comme le montrent les vidéos. La dénonciation calomnieuse est aussi évoquée: « Il n’y a pas eu jet de café, mais du café renversé car Marie Massart a été secouée », précise le pénaliste. « Mme Mantion porte plainte alors qu’elle serait en tort, alimentant un buzz médiatique et politique ». L’enquête devra désormais déterminer les responsabilités de chacun dans une affaire qui a déjà largement impacté l’image des écologistes montpelliérains.