Dans le regard des chiffres de la santé publique, le tabagisme persiste chez les seniors, avec des données qui interpellent. 22,5 % des 55-64 ans et 11,2 % des 65-75 ans fument encore. Environ 70 % des décès liés au tabac concernent des personnes de plus de 60 ans, et chez les seniors, fumer demeure un facteur de décès prématuré. Concrètement, les fumeurs âgés présentent un risque de décès cardiovasculaire deux fois plus élevé que les non-fumeurs. « On peut traduire cela en « avance du risque », explique le Pr Daniel Thomas, porte-parole de la Société Francophone de Tabacologie : « fumer après 60 ans accélère la mortalité cardiovasculaire d’environ 5,5 ans par rapport aux non-fumeurs. »

À quel âge arrêter de fumer peut changer le pronostic
Les chiffres, issus d’études sur les seniors, montrent que 22,5 % des 55-64 ans et 11,2 % des 65-75 ans fument encore. Le tabagisme demeure un problème rencontré par une part significative de personnes âgées, avec des conséquences continues sur la santé cardiovasculaire et d’autres organes. Selon les données, le risque de décès cardiovasculaire est encore élevé pour les fumeurs âgés par rapport aux non-fumeurs, et l’effet du tabac évolue avec l’âge.
Dans ce contexte, l’information et les options d’aide prennent une place importante pour les personnes qui souhaitent cesser de fumer après 60 ans. Le message des experts est clair: arrêter de fumer tardivement peut donner des jours, puis des années, passées en meilleure santé, même si le chemin peut être long et individuel.
Chiffres et messages clés pour les seniors
Autrement dit, le nombre total de décès et d’infarctus dus au tabac continue de croître avec l’âge, et le risque persiste à tous les âges, y compris au-delà de 80 ans.